Retranscription des premières minutes :
- Vous êtes sur Sud Radio. Merci, 7 heures.
- C'est radio ! Parlons vrai.
- Allez, nous sommes avec Laurie Leclerc pour les dernières informations.
- Laurie, 16 départements donc en vigilance rouge, canicule.
- Près de 90% de la population est concernée par ces fortes chaleurs.
- Les autres titres de l'actualité.
- C'est le premier incendie important de l'été.
- Les flammes ont ravagé 400 hectares dans l'Aude à Bizanais, sous le regard impuissant des habitants.
- Députés et sénateurs s'accordent sur la proposition de loi Duplon et maintiennent la réintroduction d'un insecticide controversé.
- Et puis les nouveautés du 1er juillet, on y reviendra tout à l'heure.
- Il y a notamment l'augmentation du prix du gaz.
- C'était le premier gros incendie de l'été.
- On en a parlé hier matin avec le témoignage d'un viticulteur de Bizanais dans l'Aude.
- À Bizanais, le feu est maintenant sous contrôle après avoir détruit 400 hectares de végétation.
- Les pompiers maintiennent leur vigilance face aux reprises de feu et plusieurs autres incendies qui touchent déjà le département.
- Par exemple, 40 hectares détruits près de Carcassonne hier à Bizanais.
- Le feu est parti dimanche d'un brasero mal éteint, transporté en voiture par un commerçant toujours en garde à vue.
- Christine Bouillaud, dans le village, c'est la consternation.
- Georges est un enfant du pays.
- Le retraité a bien cru que sa maison allait être avalée par les flammes.
- J'étais sur le balcon.
- On est tout à fait là-haut, là.
- Et je voyais les flammes.
- On entendait crépiter, crépiter.
- J'ai dit, enfin, écoute, prépare tout ce qui est important, les papiers, tout ça, l'ordinateur, les papiers les plus importants.
- Et puis, s'il faut déménager, dis-je, on va aller au ranch ou...
- Mais on a eu peur.
- Bertrand Azaï, cet agent communal, il a été surpris par la rapidité de l'incendie.
- En l'espace de quoi ? De quelques minutes, nous, de Bizanais, on a pu voir 3 départs de feu à 3 endroits différents.
- Bah déjà, on le redoutait déjà, parce qu'on voyait que c'était vraiment très, très sec.
- Et on se doutait que, de toute façon, c'était un risque très élevé.
- Donc ça va être de pierre en pierre.
- Tout autour du village, c'est un paysage de désolation.
- Le maire de Bizanais, Alain Vialade.
- Ça a mis à plat toute notre richesse.
- On n'a pas de zone industrielle, on n'a rien.
- Nous, on n'avait que la nature pour faire plaisir aux gens qui s'épanouissent.
- Donc on a perdu tout ça.
- Cet été, la saison des incendies commence encore plus tôt que d'habitude.
- Le colonel Christophe Magny, patron des sapeurs-pompiers de l'Aude.
- Effectivement, par contre, une situation particulière, dans le sens où on est sur des risques météo-feu de forêt, où on a trois semaines à un mois d'avance par rapport aux quelques années précédentes.
- En 24 heures, 400 hectares ont été détruits.
- C'est autant que pour toute l'année dernière sur le département.
- Et François-Noël Buffet, le ministre auprès du ministre de l'Intérieur, se rendra à Narbonne.
- Ce matin, il y a attendu à 9 heures.
- C'est une réalité.
- La canicule est là.
- Évidemment, à partir de midi, 16 départements passent en alerte rouge.
- 41 degrés sont attendus à Paris et Nîmes.
- Ce sera sans doute la ville la plus chaude de France aujourd'hui, entre 41 et 43 degrés.
- Et oui, Rémi André, vous le disiez, dans la capitale, déjà 27 degrés.
- En ce moment, ressenti 44 degrés à Paris cet après-midi.
- Plus de 40 degrés dans ces départements rouges.
- Toute l'île de France est concernée.
- La région Centre-Val-de-Loire, Loube et Lyon, 68 autres départements, restent en vigilance orange.
- Et dès aujourd'hui, face à ces grosses chaleurs, les employeurs ont de nouvelles obligations par rapport à la canicule, comme l'adaptation de l'organisation du travail, la mise à disposition d'équipements de protection individuelle, ainsi que davantage d'eau potable.
- Lionel est entrepreneur dans le BTP Agras.
- Il n'a pas attendu les directives du gouvernement.
- Il y a 25 ans que je suis dans le bâtiment.
- Déjà, on s'habitue à travailler dehors.
- On boit de l'eau.
- On n'a pas attendu qu'un énième ministre ou député nous dise de bien s'hydrater quand il fait chaud.
- Je crois qu'on a bien compris.
- Il ne faut pas qu'ils s'inquiètent...
Transcription générée par IA