Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Aquili.
- 8h15, vous êtes bien sur Sud Radio. Votre invité politique ce matin, Jean-François Aquili, c'est Laure Lavalette, députée du Var et porte-parole du groupe RN à l'Assemblée nationale.
- Bonjour, Laure Lavalette. Bonjour, Jean-François Aquili.
- Ce sera pour vous une journée particulière aujourd'hui à l'Assemblée nationale, puisqu'il y a cette niche parlementaire du RN. Et vous proposez la révision de l'accord franco-algérien de 1968.
- Rien que ça. Est-ce que vous pensez qu'il sera voté ? Vous avez raison, M. Aquili. Aujourd'hui, c'est le jour où nous avons le choix des textes. Donc c'est une bonne chose.
- En tout cas, ce qui est sûr, c'est que ce texte remporte une majorité, en tout cas d'idées, à l'Assemblée nationale.
- Vous avez fait les comptes ? Non mais les comptes, ils sont faits, vous savez, toute l'année, déjà pour écouter ce que disent les hommes politiques, que ce soit Wauquiez, Retailleau, notre ancien premier ministre...
- Edouard Philippe a été le premier à le réclamer.
- Exactement. Non, non. Nous le réclamons depuis très très longtemps. Mais vous savez, c'est un texte qui a déjà été à l'ordre du jour de la niche LR l'année dernière ou celle d'avant.
- Petite particularité étonnante, il n'était qu'un tiers pour voter leur texte, qui avait moins de chances de passer.
- Donc j'espère bien qu'ici, ce matin, à l'Assemblée nationale, nous aurons une majorité pour voter ce texte.
- Je serais étonnée qu'elle n'y soit pas. Hier, je pense par exemple à un député du Bloc central qui était sur CNews Europe 1, Sylvain Maillard, disant qu'il fallait évidemment mettre fin à ces accords de 1968. Donc je suis très curieuse de voir s'il va être dans l'hémicycle tout à l'heure à 9h.
- Laure Lavalette, Laurent Nunez, le ministre de l'Intérieur, a récemment déclaré que cette renégociation n'était pas à l'ordre du jour.
- Le Bloc central risque de se diviser sur la question.
- Oui, enfin diviser un peu plus. Jean-François Achilli, ça fait déjà plus d'un an et demi qu'ils sont divisés sur la moitié des sujets.
- J'ai déjà vu Gabriel Attal voter contre des amendements du gouvernement, voyez-vous. Donc non, je suis pas étonnée qu'ils soient divisés.
- En tout cas, ce qui est sûr, c'est que les Français ont très envie qu'il y ait une révision des accords.
- Il faut expliquer aux gens qui nous écoutent. Ce sont des accords qui facilitent l'entrée sur le territoire d'Algériens.
- Et ça pose une vraie question. Vous savez, il y a une majorité de personnes sous OQTF qui sont de nationalité algérienne.
- Il y a une surreprésentation de cette nationalité aussi dans les actes de délinquance. Il n'y a pas de raison que leur venue soit facilitée.
- Il y a toutefois un député qui connaît le sujet. C'est Charles Rodouel. Il est EPR, Ensemble pour la République.
- Il dit que comme vous n'avez pas aménagé votre proposition de loi, eh bien on reviendrait à des accords de 62. Ce serait un déferlement migratoire.
- Oui. Enfin Charles Rodouel n'a surtout pas envie de voter une proposition de loi du RN. Vous savez, ils sont sectaires et dogmatiques. Je le déplore, parce que...
- Sectaires et dogmatiques, vous dites ? Oui. Bah oui, parce qu'en fait, je suis certaine que M. Rodouel voudrait le voter. Mais comme ça vient de chez nous, il ne le fera pas.
- Il dit d'ailleurs dans son rapport que ces accords nous coûtent 2 milliards par an. Au moment où on cherche des milliards partout, évidemment, ce serait une bonne chose.
- Il y a un deuxième texte qui demande sur le rétablissement du délit de séjour irrégulier. Là encore, vous défiez...
- Vous défiez la droite. Vous l'invitez à voter pour vous. Qu'est-ce que vous faites ? Vous voulez briser le cordon sanitaire ? Mais pas que la droite. Encore une fois, je pense qu'il y a vraiment une majorité sur le retour du délit de séjour irrégulier. C'est certain. C'est demandé partout.
- Non, pas par la gauche. Je vous rappelle que ça avait été voté... Pas par la gauche.
- Ça avait été voté en tout cas à l'Assemblée au moment de la loi immigration, loi qui avait été retoquée par le Conseil constitutionnel,...
Transcription générée par IA