Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Aquili. Eh oui, à 8 h et quart, l'invité politique de Jean-François Aquili, ce matin, c'est Carl Olive, député Renaissance des Yvelines.
- Bonjour, Carl Olive, et bienvenue. Ce sont les socialistes qui mènent désormais la politique du gouvernement.
- Moi, j'aimerais qu'il soit un tout petit peu moins suffisant, mais c'est pas péjoratif. C'est-à-dire que le fait de mettre des ultimatums...
- Si on n'a pas de réponse lundi, ça, c'était vendredi, M. Faure, alors on va censurer. Et puis là, hier, c'était M. Valloux.
- Si on n'a pas de réponse aujourd'hui, en fin de semaine, on va censurer. Après, chacun est dans sa posture, Jean-François Aquili, que ce soit les socialistes, que le Bloc central, que le Rassemblement national.
- Mais qu'est-ce que c'est ? C'est « Retenez-moi ou je fais un malheur » ? Bah qu'ils fassent le malheur.
- Enfin, la peur n'est-il pas le danger ? On brandit souvent la menace de la dissolution. Personne n'est favorable à la dissolution.
- Donc arrêtons de menacer de dissolution. Et si jamais on doit vraiment menacer de dissolution, alors allons à la dissolution et retournons aux urnes.
- Je reprends vos mots sur X, Karl-Oliv. Je lis. Vous avez posé une question. Vous dites « Est-ce que le Parti socialiste peut arrêter de faire le faux cul ? » Première langue dans ce pays. En gros, le PS menace sans cesse de censurer. Vous lui dites « Censurer, on va aux élections ».
- Et vous ne la ramènerez plus définitivement. Chiche. Vous y allez, hein ? Vous savez, moi, je viens encore une fois... Faut que vous dites.
- Je viens du sport. Et dans le sport, on est imbibé aux règles du jeu. On dit les choses. On respecte l'adversaire. Et puis si on peut gagner 6-0, on met 6-0 à l'adversaire.
- Mais on ne fait pas de chantage. Et encore une fois, moi, je respecte les socialistes. J'ai eu l'occasion d'échanger avec M. Hollande la semaine dernière, par exemple.
- Mais voilà. Moi, je n'aime pas le chantage. On n'aime pas le chantage. Les Français n'aiment pas le chantage.
- Il faut avoir de la mémoire, Jean-François Aquili. Lors des dernières législatives, ça a été une débâcle. Oui, effectivement, pour le Bloc central, mais pas seulement.
- Les socialistes aussi ont essuyé de gros échecs. Et typiquement, M. Vallaud doit sa réélection avec le fait que le collègue de Renaissance ne s'est pas maintenu au second tour.
- Maurice Vallaud, qui dit de vous... Vous avez vu sur RTL, c'est le patron du Parti socialiste de l'Assemblée nationale qui dit grosso modo « Car le livre, c'est celui qui chante, qui se met au travail ».
- Oui. Moi, j'ai du respect pour le président Vallaud. C'est pas un sujet... Voilà. Encore une fois, il est dans son sillon. Je pense que personne n'est bien actuellement.
- Et comme le disait Talleyrand, tout ce qui est excessif est insignifiant.
- Qu'est-ce que ça dit du climat entre vous, les soutiens d'Emmanuel Macron et ce Parti socialiste qui veut pousser aujourd'hui les feux sur la taxe, vous savez, la taxe Zucman-Light ? Ça dit rien par rapport au... Jean-François Aquili, qu'on soit très clair. Ça dit rien par rapport au voisinage, la proximité avec le président Macron.
- Effectivement, de l'état d'esprit de cette Ve République et de ce qui se passe au sein même de l'Assemblée. Moi, je viens d'une droite qui est une droite sociale, qui est une droite populaire, qui est une droite humaniste, avec des valeurs de travail, de réciprocité entre les droits et les devoirs.
- Moi, ma première des choses, et le message que je fais passer, c'est la restructuration des dépenses publiques de l'État, avant même une taxation quelle qu'elle soit.
- Là encore, on le voit bien, on a l'impression que c'est la liste au Père Noël où c'est celui qui va inventer la plus grande taxe. Mais on va aller droit dans le mur.
- Vous voulez vous réformer, on va dire, le système, pas forcément augmenter les impôts. Regardez le gouvernement qui accède à la demande de surtaxer les bénéfices des entreprises.
- J'ai voté contre. J'ai voté contre. Et une partie de mes collègues, ou peut-être une majorité...
Transcription générée par IA