Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Le meilleur de Sud Radio, John Rakotosafi. » « Et merci de votre fidélité à Sud Radio. Quel plaisir de vous accompagner tous les dimanches après-midi pour revivre les moments les plus marquants de cette semaine.
- On va commencer dès maintenant avec la personnalité qui a marqué notre antenne sur Sud Radio ces sept derniers jours, l'ancien ministre de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer, qui était l'invité de « La vérité en face » avec Patrick Roger.
- L'occasion, à la sortie de son livre, de revenir sur son statut de chouchou de la Macronie, qui est passé à celui de ministre à abattre.
- Comment ça s'est fait ? Pourquoi ça s'est fait ? Réponse et confession donc chez Patrick Roger sur Sud Radio.
- « Sud Radio, La vérité en face, Patrick Roger. » « Les choses sont dites, cachent dans ce livre de Jean-Michel Blanquer, « La citadelle ».
- Bonjour Jean-Michel Blanquer.
- « Bonjour Patrick ».
- Sans détour.
- « Sans détour, je crois. » Non mais c'est vrai, c'est la vérité.
- Vous étiez le chouchou donné comme Premier ministre, ensuite comme ministre de l'Intérieur.
- Finalement, c'est Darmanin qui a été choisi, etc.
- Il y a eu quelques conséquences derrière.
- Alors, schématiquement, ce n'est pas à cause de vos réformes sur l'école que vous avez été remercié, si je puis dire.
- C'est parce que vous avez été classé à un moment trop laïcar, trop dur sur le voile, notamment.
- C'est ça.
- Racontez-nous, Jean-Michel Blanquer.
- Il y a plusieurs choses qui ont été jouées.
- Il y a eu le Covid aussi, bien sûr.
- C'est vrai que la question d'une sorte de fermeté régalienne, tranquille mais nette sur les enjeux de laïcité ne faisait pas l'unanimité dans la majorité parlementaire.
- Il faut se rendre compte d'ailleurs que le mouvement En Marche n'était pas tout à fait dans le même état d'esprit pendant le premier quinquennat qu'avec le deuxième quinquennat.
- À l'époque, c'est-à-dire de 2017 à 2022, vous aviez une partie de la majorité et une partie du gouvernement et une partie de ceux qui parlent au quotidien au président de la République qui étaient sur une ligne qu'on pourrait appeler plus coulante.
- Plus modérée par rapport à moins ferme.
- Vous vouliez imposer de la fermeté, vous, dans les écoles.
- Oui, de la fermeté qui va avec de la clarté.
- Je pense d'ailleurs que pendant les cinq ans, il y a eu de la clarté.
- C'est-à-dire que tout le monde savait qu'il n'y avait pas de signe ostentatoire possible dans l'enceinte scolaire.
- Tout le monde savait que nous demandions les signalements quand il y avait un problème.
- Tout le monde savait aussi que s'il y avait un problème de ce type, nous avions formé des équipes pour intervenir.
- Ça ne veut pas dire que tout se passait bien, mais ça veut dire que les principes directeurs étaient clairs.
- Vous aviez même envoyé un cognitio, un conseiller, pour savoir ce qui se passait pendant le ramadan.
- C'est une des illustrations de ça, mais j'ai...
Transcription générée par IA