Retranscription des premières minutes :
- « Le meilleur de Sud Radio, John Rakotosafi » Allez c'est parti, comme chaque semaine vous êtes bien sur Sud Radio pour retrouver en ma compagnie les meilleurs moments de ces 7 derniers jours.
- Oui c'est ça, le meilleur de Sud Radio, notre sélection fête des meilleurs moments de notre antenne avec Jean-Baptiste Marteau, le journaliste de France 2 qui cette semaine remplaçait Léa Salamé au 20h sur France 2 mais qui proposait également sur France 5 un documentaire sur l'homosexualité en politique.
- Est-ce qu'il vaut mieux dire ou pas qu'on est homosexuel ? Est-ce que c'est toujours un tabou aujourd'hui en 2025 ? Et bien ce documentaire a été un énorme carton et il était venu le présenter chez nous, c'était mardi chez Valérie Expert et Gilles Grossman.
- On réécoutera ça d'ici.
- On parlera aussi des propos de Jean-Louis Borloo autour des milliards d'erreurs faites par les 15 000 statisticiens de l'État avec cette question « Est-ce que nos hauts fonctionnaires sont incompétents ? » Vous allez le voir, ça fait forcément réagir les vrais voix.
- Et puis comme on parle justement d'économie, on vous propose cet entretien qu'on a eu cette semaine dans le Grand Matin Sud Radio avec Benjamin Gleize et Jean-François Akeli qui recevaient Nicolas Dufourcq qui est le président de l'État.
- Il est tout simplement le directeur général de la BPI, la Banque d'Investissement Française.
- Il a sorti un livre pour parler de la dette sociale de notre pays.
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Akeli.
- Il est 8h15 sur Sud Radio. Votre invité ce matin, Jean-François Akeli, c'est Nicolas Dufourcq, directeur général de la Banque Publique d'Investissement.
- Il est l'auteur de ce livre « La dette sociale de la France ». C'est aux éditions d'Île Jacob.
- Bonjour Nicolas.
- Nicolas Dufourcq, soyez le bienvenu. Est-ce que la taxe Zucman est confiscatoire ? La question est posée aujourd'hui.
- Vous me posez la question de la taxe Zucman, je me suis beaucoup exprimé sur le sujet. Je crois que ce n'est pas nécessaire de le refaire.
- Mais l'ensemble de ces taxes qui sont décises, dépassant la taxe Zucman, Nicolas Dufourcq, est-ce que tout ça est confiscatoire ? Je pense qu'il faut se mettre dans la psychologie des gens qui sortent du rang et qui décident de se mettre à leur compte et de ne pas être salariés.
- Et donc de prendre tous leurs risques pour créer l'entreprise.
- Bon, c'est quand même une mobilisation psychique énorme pour eux, pour eux, leur famille, leurs enfants.
- Bon, ils hypothèquent leur maison, ils y vont, ils vont chercher leur premier crédit, deuxième crédit, ils font rentrer du capital.
- Un temps plus tard, ils ont réussi. Et on leur dit on va vous prendre 2% par an.
- De votre propriété, la totalité de votre propriété. Comme un paysan qui aurait son champ, on lui enleverait 2% du champ tous les ans.
- Psychologiquement, c'est totalement désincitatif. Or, ce dont on a besoin en France, c'est de plus d'entrepreneurs, de plus d'entreprises qui croissent plus vite et qui font plus de bénéfices.
- À quel moment est-ce que l'on baisse drastiquement le niveau des dépenses de l'État ? Un peu tous azimuts.
- Est-ce qu'au fond, vous ne pensez pas, pardon pour la question, une sorte de... Je ne sais pas si c'est le bon modèle, mais de mille ailes à la française ? C'est-à-dire quelque chose d'électrochoc qui arriverait ? Parce que là, on n'en sort pas. Ça fait 40 ans que ça dure.
- C'est ce que vous racontez, finalement. C'est ce que vous décrivez dans la dette sociale.
- Oui, ça fait 40 ans que ça dure aussi.
- À mille ailes à la française.
- Ça, j'en sais rien. Mais ça fait 40 ans que ça dure parce que...
- Parce qu'en fait, on ne se dit pas, nous-mêmes, les choses.
- On n'a pas dit aux Français que 60% de la dette, c'était des prestations sociales qui permettaient de gagner du pouvoir d'achat et d'acheter la baguette de la semaine.
- Vous l'avez déjà entendu, ça ? Moi, je n'avais pas entendu.
- Pas exactement, non.
- Bon, voilà. Donc, quand j'ai commencé ce livre, ce n'était pas complètement clair dans ma tête.
- Je voulais comprendre pourquoi nous avons...
Transcription générée par IA