Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Bercov dans tous ses états, le fait du jour.
- Eh bien le fait du jour c'est évidemment, on est le 18 septembre, eh bien bloquons tout disent un certain nombre de syndicats, d'associations, de citoyens, voilà.
- Aujourd'hui effectivement un certain nombre de manifestations, quelques interpellations déjà, les défilés etc. et rappelons-nous le 10 septembre, il y a 8 jours, c'était également bloquons tout avec d'autres effectivement qui avaient essayé de monter les choses.
- François Asselineau bonjour.
- Bonjour André Bercov.
- Vous êtes président, je le rappelle, on le sait, de l'UPR.
- Nous allons parler effectivement des sujets que vous mettez en avant et que vous mettez en lumière depuis des années, depuis au moins 18 ans et même plus.
- Mais je voudrais savoir, ce genre de manifestation qu'on voit effectivement, alors j'adore, on entend d'un côté bif, il faut manifester, le droit à manifester, il est un à la république, mais attention aux casseurs, mais attention à ceux-ci, mais attention à l'extrême droite, mais attention à l'extrême gauche etc.
- Quel est votre sentiment ? Écoutez, je ferai la différence entre ceux qui participent à ces manifestations et qui sont des Français exaspérés, qui ont envie que les choses bougent, que les choses changent, et puis le résultat concret de ces manifestations.
- Vous êtes comme moi d'une génération dans les années 70-80, par exemple en 84, lorsqu'il y avait eu 2 millions de manifestations, il y avait eu 2 millions de manifestants contre la loi Savary avec Mitterrand sur la fin de l'école libre, il y avait eu 2 millions de manifestants, Mitterrand avait fini par en tirer la conclusion, il avait supprimé, il avait demandé à Savary de partir du gouvernement, il avait supprimé le projet de loi.
- Lorsqu'il y a eu les gilets jaunes, il y a eu des millions de personnes qui se sont mis sur les ronds-points, qu'a fait Macron ? Il a envoyé des LBD, il y a eu des éborgnets, il n'a pas bougé d'un iota.
- Donc on n'est plus du tout dans le même monde.
- Et je crois qu'il y a derrière, c'est les manifestations qui, d'ailleurs, un peu s'essoufflent.
- On voit que bloquons tout, il y a beaucoup moins de ça, c'est phyloge, parce que les gens, ils se rendent compte que manifester, manifester, au bout du compte, c'est un peu, voilà, cause toujours, ça m'intéresse, ça n'a aucun impact.
- Et il y a un grand problème en France en ce moment, c'est un désespoir massif de la population qui se rend bien compte que ça ne va plus du tout, que le pays est en train de partir dans tous les sens, et qui ne voit pas la solution à ça.
- Et moi, ce que je dis depuis dix-huit ans, vous me permettrez quand même d'en parler, c'est que je dis depuis dix-huit ans que le problème numéro un de la France, ce n'est pas l'immigration, comme le dit M.De Villiers.
- C'est un vrai sujet, l'immigration.
- C'est un vrai sujet quand même, vous l'admettez.
- Oui, mais c'est aussi, le problème de la France, c'est la destruction de l'agriculture, c'est aussi un vrai sujet.
- C'est la destruction de notre industrie, qui est aussi un vrai sujet.
- C'est la fin de nos territoires et la fin de la France rurale, qui est aussi un vrai sujet.
- Alors on fait quoi là-dessus ? C'est la baisse de notre niveau de vie, qui est aussi un vrai sujet.
- C'est notre santé, c'est les pesticides, etc., qui nous sont imposés comme l'acétamipride par le marché commun européen.
- Il y a un point commun à tout ça.
- Le point commun à tout ça, c'est le haut de la pyramide, c'est que les Français ne décident plus de leur politique.
- Et que la France, elle est dirigée de l'extérieur, par la Commission européenne à Bruxelles, par la Banque centrale européenne à Francfort, et par l'OTAN depuis Washington.
- Et moi j'ai créé un parti politique justement pour expliquer aux Français que le point de départ du renouvellement de la France, du sursaut de la France, c'est qu'il faut que les Français récupèrent leur indépendance et leur souveraineté nationale.
- Je ne fais d'ailleurs en...
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