Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, le fait du jour.
- Le fait du jour, et bien je vais vous dire, c'est un tweet que je vais vous lire de François Asselineau.
- Alors François Asselineau a tweeté ceci.
- Rien ne va plus chez les souverainistes, entre guillemets il a mis les souverainistes, d'extrême droite.
- C'est la guerre entre Dupont et Nian qui a fait alliance à Vierzon avec Zemmour, Maréchal et Ciotti, tous antifrexites.
- Et Philippot, c'est toujours François Asselineau qui parle, désormais proche de Villiers, soutien de Zemmour en 2022.
- Alors on lit ça, on se dit voilà, il n'y a plus personne, terre brûlée, il n'y a que moi Asselineau qui représente évidemment le souverainisme à moi tout seul.
- Et je dis tout de suite que si François Asselineau a envie de répondre, s'il écoute, il n'y a aucun problème, il est chez lui.
- Alors Nicolas Dupont et Nian, vous franchissez.
- Franchement on ne peut pas vous reprocher d'avoir changé ni de voie, ni de ligne rouge, ni de chemin essentiel.
- Vous êtes indépendantiste, souverainiste, vous l'avez toujours dit, vous l'avez toujours marqué.
- Et on a l'impression d'un paysage en désolation.
- Qu'est-ce que c'est que ce paysage de campagne ? Je le disais en début d'émission, énormément de Français, je ne dirais pas combien, mais au moins 50% sont d'accord avec un certain nombre d'idées concernant le pays.
- On le voit sur l'immigration, on le voit sur un certain nombre de...
- Et puis là, ceux qu'on appelle, ou ceux qui se prénomment, ou ceux qui se baptisent indépendantistes, souverainistes, patriotes, etc., c'est le déchirement total.
- Qu'est-ce qu'il se passe ? C'est le bac à sable.
- Vous savez le bac à sable des gamins, immatures, alors même que la France a rendez-vous avec l'histoire.
- Alors moi je n'ai même pas répondu, moi je n'ai pas joué au petit tweet, je n'ai même pas répondu à Asselineau, parce que voir Asselineau nous traiter d'extrême droite et emprunter...
- La rhétorique de la gauche bobo, c'est pathétique.
- Et il attend peut-être qu'on réponde.
- Je n'ai pas envie de jouer à ce jeu-là.
- Mais ce qui est vrai, c'est que je pense que...
- Il y a un problème, oui.
- Oui, mais il y a un problème très clair.
- C'est que les souverainistes ne sont pas à la hauteur de l'histoire au moment où on est en train de gagner la bataille idéologique.
- Vous savez, moi, je me suis battu avec Philippe Séguin.
- J'ai commencé avec Philippe Séguin.
- J'ai rompu avec l'UMP sur le traité.
- Sur, bien sûr, la Constitution européenne, quand Sarkozy a fait re-voter par le Parlement ce qu'avait dénoncé...
- Il s'était assis dessus avec le traité de Lisbonne.
- Et j'ai tout quitté au moment où Sarkozy gagnait.
- J'aurais pu être ministre de ceci, des choux farcis.
- J'ai tout quitté.
- J'ai fondé debout la France.
- J'ai voté contre tous les traités européens.
- Je n'ai pas de leçons à recevoir des uns ou des autres.
- Mais, en fait, c'est un peu le côté secte.
- Asselineau a son parti et joue à son parti.
- Florian Philippot...
- Florian Philippot, qui a des grandes qualités, qui fait un travail formidable, a fait des assises magnifiques de la souveraineté ce week-end.
- Il n'a pas voulu m'inviter.
- C'est puéril.
- Et ils se bagarrent tous les deux.
- Et aux Européennes, j'ai essayé de les mettre tous les trois.
- Tous les trois, je voulais qu'on fasse une liste.
- Eh bien, incapable de les mettre dans une même pièce.
- À la fin, qu'est-ce que j'ai fait ? Aux dernières Européennes ? Oui.
- Qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai jeté l'éponge.
- Et je n'ai pas voulu faire une troisième liste.
- C'est-à-dire, debout la France, c'est retiré.
- Et en me disant, je me suis dit, bon ben, laissons-les.
- Qu'est-ce qu'ils ont fait ? Ils se sont mis face à face, avec les mêmes idées.
- Ils ont fait chacun moins de 1%.
- Bon, est-ce qu'on peut continuer comme ça ? Donc, déjà, les souverainistes ne réalisent pas qu'ils ont un trésor entre les mains.
- Et les Français, en tout cas les patriotes, les souverainistes, qui veulent rompre avec l'Union Européenne, qu'on rompe avec un fric-sic dur, qu'on rompe, comme moi je veux,...
Transcription générée par IA