Retranscription des premières minutes :
- Midi 14h, Sud Radio, la France dans tous ses états, le fait du jour.
- Un pilier, une voix familière respectée, un homme intègre, de cœur, de terrain et de lettres, c'est par ces mots si justes que l'Assemblée nationale a rendu hommage mardi au député Olivier Marlex, mort le 7 juillet dernier dans sa maison à Neure-et-Loire.
- Un hommage partagé par toute la classe politique, un moment rare selon les mots du Premier ministre Sébastien Lecornu, dans l'hémicycle une oreillette intime, celle de son père Alain Marlex, à la tribune une voix attendue, celle de son frère que nous recevons aujourd'hui.
- Bonjour Romain Marlex et merci d'être avec nous et d'avoir accepté notre invitation aujourd'hui sur Sud Radio.
- Romain Marlex, je précise, vous n'êtes pas le secrétaire général du groupe des sénateurs républicains, mais tout comme vous êtes directeur de cabinet de Mathieu Darnot qui est le président du groupe des républicains.
- Sénateur de l'Ardèche.
- Sénateur de l'Ardèche que je connais bien.
- Vous êtes ici pour témoigner d'abord de la mémoire de votre frère Olivier Marlex, Marlex c'est une famille politique, j'ai entendu parler de votre papa, j'adore le Cantal, c'est un élu du Cantal connu pour son découpage électoral, le découpage Marlex.
- Et puis il avait deux fils, votre frère Olivier qui nous a quittés, qui a mis fin à ses jours, et vous qui continuez dans cet engagement politique auprès de ce parti républicain, la famille gaulliste, même si quelquefois c'est un petit peu moins gaulliste que ça a pu l'être.
- Et vous êtes au Sénat président, directeur de cabinet d'un président du groupe majoritaire.
- Les LR pèsent lourd parce que le Sénat qui est la deuxième chambre, la majorité est constituée d'élus républicains.
- Et puis il y a aussi un groupe à l'Assemblée nationale dont Olivier Marlex était président.
- On se souvient d'un homme courageux, pourtant j'allais dire pas tempéré, mais qui essayait de poser les équilibres au moment de la réforme des retraites, il a joué un rôle très important dans cette répartition pour essayer de faire passer cette loi.
- Conciliateur, même s'il était ferme, s'il avait des convictions et des principes.
- Aujourd'hui, évidemment vous n'avez pas l'air de contraire, il me semble qu'il manque dans le paysage parlementaire français.
- Alors évidemment, au-delà du manque personnel pour sa famille et tous ses amis, ce qui nous manque je crois, et même moi dans mon engagement politique, c'est son côté rassurant.
- Il était très rassurant parce qu'il abordait l'actualité politique avec beaucoup de flegme, parfois un peu d'ironie d'ailleurs sur ses contemporains, et donc il avait toujours cette force de remettre les choses en perspective, de nous rassurer, de dire que c'était normal, et finalement ce regard sur le passé lui permettait souvent sur beaucoup de sujets d'avoir une longueur d'avance sur la nomination de Michel Barnier, sur le fait que Macron allait dissoudre, sur le fait que Macron n'aurait pas de majorité absolue en 2022.
- Donc il avait toujours des intuitions comme ça.
- Il avait prévu un petit peu cette situation.
- Un gaulliste authentique, je vous dis ça parce que Les Républicains, le général De Gaulle est mort il y a aujourd'hui plus de 50 ans, plus que ça même, il est mort le 9 novembre 1970, que reste-t-il du gaullisme ? Olivier Marlex faisait partie des hommes politiques républicains, fidèle aux valeurs du gaullisme, dans la lignée un peu de Philippe Séguin, et on le voyait bien par rapport à une évolution gaullienne du parti républicain du temps de Jacques Chirac ou d'autres qui n'étaient pas si évidentes que ça, c'est pas le sujet du jour, mais je tenais à rendre cet hommage-là à Olivier Marlex qui était un gaulliste convaincu et passionné dans son engagement politique.
- À l'Assemblée nationale, on l'entendait, un homme effectivement, comme vous dites, posé, rassurant parce que maître de ses dossiers, et je l'ai vu pourtant de temps en temps dans les tribunes pousser un coup de gueule ou interpeller le gouvernement, ne pas se laisser faire, et il était craint, il était craint par ce qu'il...
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