Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, le face-à-face.
- Alerter les bébés, oui, la merveilleuse chanson de Jacques Ischelin, Alerter les bébés, parce que nous allons parler justement d'une série, d'une série extrêmement forte, qui va...
- C'est une première série, qui va commencer le 29 juin prochain, mais le premier épisode, eh bien, vous pourrez le voir le 19 mai, si vous achetez, si vous abonnez à la série.
- Pierre Barnerias, bonjour.
- Pierre Barnerias, on ne vous présente pas, on vous connaît, vous êtes réalisateur.
- Vous êtes documentariste, vous êtes propriétaire d'agence de presse, vous avez travaillé avec toutes les télévisions et les radios, et la presse écrite aussi.
- Et puis, je vous rappelle encore, et tout le monde se rappelle, vous aviez sorti Hold Up, il y a quelques années, vous aviez été traité de tous les noms, complotiste, etc., etc.
- Vous avez même eu un procès, on vous a condamné à 500 euros avec sursis, c'est ça ? En fait, je n'ai eu qu'une seule plainte pour diffamation, à la suite du lynchage médiatique sur Hold Up, c'est la plainte de Karine Lacombe.
- Du docteur Karine Lacombe ? Du docteur Karine Lacombe, et sur les quatre chefs d'inculpation, j'ai été blanchi sur trois, et le dernier, c'était, voilà, il y avait eu un petit hic, donc en première instance, j'ai été condamné à 500 euros d'amende avec sursis, pour manque de prudence, parce que j'avais...
- Pourquoi, vous avez dit quoi exactement ? Parce que j'avais dit, j'avais montré pour preuve un tableau qui est réel, j'avais parlé des conflits d'intérêts de Karine Lacombe avec les labos, les labos pharmaceutiques, j'avais annoncé que Karine Lacombe avait 220 000 euros de conflits d'intérêts avec l'industrie pharmaceutique, dont Gilead, qui était en course pour le vaccin.
- Et ce n'était pas des conflits d'intérêts, c'était des liens d'intérêts.
- Donc j'ai manqué de prudence.
- Donc pour cela, j'ai été condamné à 500 euros d'amende avec sursis.
- J'ai fait appel, puisque moi j'étais un peu révolté de cette condamnation que je trouvais complètement injuste, et en appel, ils ont confirmé la sentence de première instance, qui reste la même.
- C'est-à-dire 500 euros d'amende avec sursis.
- Si Karine Lacombe veut répondre, elle peut répondre, mais nous savons que dans Euros for Dogs, il y a eu un certain nombre de conflits d'intérêts que tout le monde peut vérifier.
- Mais là, et puis après, et surtout, nous vous avions reçu il y a un an, Pierre Barnoyas, il y a un peu plus d'un an, pour ce film bouleversant, ce documentaire bouleversant les survivantes.
- Vous étiez venu d'ailleurs avec une des personnes qui avait effectivement participé à ce film.
- Et quoi ces personnes, justement, victimes, de pédocriminalité, il faut le dire, des histoires très fortes, bouleversantes, terribles, enfin, il faut le dire, terribles.
- Et puis là, et là, Pierre Barnoyas, vous nous aviez annoncé que vous étiez sur un projet, ça fait des années que vous y travaillez, et je voudrais que vous nous racontiez un peu ce travail, ce que vous appelez, d'ailleurs, « C'est notre petit secret ».
- Pourquoi ce titre de général de la série, « C'est notre petit secret », c'est quoi ce petit secret ? Parce que dans plusieurs auditions, souvent, les enfants, victimes, racontaient que, quand ils étaient face à leur violeur, ils disaient...
- Leur tortionnaire ou leur violeur, oui.
- « C'est notre petit secret, tu n'en parles à personne », voilà.
- Donc, il s'est revenu deux fois, en fait, sur des auditions, donc je me dis, ça, ça va être le titre de la série.
- Donc voilà, cette série, effectivement, on y arrive, enfin, parce que je l'avais commencé en 2011, et c'est vrai qu'elle aurait dû sortir en 2022, mais heureusement qu'il y a eu...
- C'est ce petit incident qui a fait que j'ai arrêté, j'ai pas pu sortir le premier numéro de cette série, parce qu'il y avait des problèmes de, peu importe, d'autorisation, et surtout, il y avait des victimes qui avaient été très choquées de voir le film, parce que moi, je montre toujours le film avant diffusion aux victimes, pour avoir leur assentiment, et la veille de la diffusion, je montre le...
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