Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Bercov dans tous ses états.
- Un très beau chant orthodoxe, oui, que c'est les chants slavons magnifiques.
- Pourquoi ? Pourquoi vous entendez cela ? Et bien tout simplement, parce qu'il se passe quelque chose là aussi, c'est dans le quotidien.
- Vous savez, on parle des faits divers devenus des faits de société, on parle d'un certain nombre de choses.
- Mais aujourd'hui, il faut quand même rappeler une chose, en pleine effectivement guerre Israël, Iran, les populations, etc.
- Il y a d'autres populations qui sont massacrées, qui sont massacrées pratiquement quotidiennement dans le monde, dans un silence, je ne dirais pas assourdissant, mais quand même assez pérenne.
- Ce sont les chrétiens, les chrétiens d'Afrique, les chrétiens d'Orient.
- Et bien, il y a quand même tous les jours, tous les jours, pratiquement, il y a quelque chose.
- Par exemple, le 22 juin, vous voyez, dimanche, dimanche, célébration de la messe à l'église Gleck orthodoxe de Saint-Élie de Douaïla, un quartier de Damas.
- Attentat terroriste, 25 personnes mortes, plus de 80 blessés.
- Voilà, quelqu'un est entré dans l'église avec une arme.
- Il a commencé à tirer, des fidèles ont essayé de l'arrêter, il s'est fait exploser, voilà.
- Alors, première attaque antichrétienne documentée depuis l'accession au pouvoir des nouveaux maîtres de la Syrie, la collection de Al-Joulani, le Hayat Tahrir-e-Sham, voilà, après le régime de Bassar el-Assad.
- Voilà, et on sait très bien que ça continue encore et encore, et je ne parle pas de Boko Haram, et je ne parle pas du Soudan, je ne parle pas du Nigeria, etc.
- Simplement, voilà, je veux dire, un toxin, une sonnerie de rappel, que pendant ce temps, il y a une population qui, voilà, qui est régulièrement et quotidiennement attaquée, et je dois dire dans une indifférence, y compris de l'Occident, le soi-disant Occident chrétien, eh bien, c'est, je dirais, questionnante, si je peux me permettre ce néologisme.
- Je rappelle, notamment, en 2020, le crépuscule de l'Universel, en 2021, la fin de la chrétienté, et on peut vraiment se poser quelques questions en ce moment, mais je voulais commencer sur une phrase que j'ai vue sur les réseaux sociaux, une phrase de vous, je ne sais pas si c'était un tweet et une phrase, je vous le dis franchement, mais elle m'a frappé, elle m'a frappé par sa justesse, et je voudrais qu'on commence à discuter de ça.
- Voilà ce que vous avez écrit, Chantal Delsol.
- « La démocratie a cessé d'être la souveraineté du peuple, pour se définir plutôt comme un idéal moral et social conceptualisé par des élites, et qu'il faudrait imposer au peuple quelles que soient ses opinions. » Et ça m'a vraiment frappé, parce que c'est très fortement, enfin en tout cas, je ne crois pas être le seul à ressentir ce qu'on vit en ce moment, je rappelle, je vais le relire, parce que la démocratie a cessé d'être la souveraineté du peuple, pour se définir plutôt comme un idéal moral et social conceptualisé, par des élites, et qu'il faudrait imposer au peuple quelles que soient ses opinions.
- C'est un bon portrait, non ? Oui, c'est pas inventé, c'est bien ça, ça vient bien de, effectivement, c'est très étrange.
- Je constate quand même qu'il y a une partie de l'élite, et bien des gens que je connais directement, qui n'ont plus envie que le peuple s'exprime, parce qu'ils estiment que le peuple dit des bêtises, pense des bêtises.
- Et veut des bêtises.
- Et qui estiment qu'il ne faut plus trop laisser parler les gens.
- Vous avez quand même remarqué, comme moi, que depuis une vingtaine d'années, il y a eu deux référendums en France, de nature très différente, puisqu'il y en a eu un européen et un autre complètement local.
- Et dans les deux cas, on a fait après exactement le contraire de ce qui avait été...
- Totalement. Alors attendez, on va rappeler, c'est intéressant, parce que moi je me rappelle bien du référendum de 2005, où 55% des Français sont proposés.
- C'est le Conseil européen, et on s'est assis dessus, comme on le sait, deux ans plus tard.
- Le référendum local, c'était quoi ? Alors, c'était pour un... Il me semble-t-il,...
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