Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, le face-à-face.
- On parle beaucoup aujourd'hui. On parle beaucoup de patriotisme. On parle beaucoup de diversité.
- Et en général, on n'associe pas justement ces termes. Alors ce sont les discussions qu'il y a depuis des décennies.
- Ils ont pris effectivement un rapport de plus en plus intense, de plus en plus conflictuel, de plus en plus agressif quelquefois.
- Et évidemment, on ne peut que le déplorer et se dire oui. Alors il y a les patriotes. Alors on parle des patriotes.
- Effectivement, soit c'est le parti politique de Florian Philippot, soit c'est en général les souverainistes, les identitaires, etc.
- Et puis il y a la diversité. Mais alors la diversité, justement, certains disent c'est pas possible, ils ne veulent pas s'assimiler.
- D'autres disent mais oui, ils veulent s'assimiler, etc., etc. Enfin il y a vraiment, vous savez très très bien, cette France archipélisée, cette France diffractée, cette France atomisée.
- Eh bien, il y a quand même en ce moment, en ce moment, des gens d'un peu partout qui en ont assez, qui en ont marre et qui ont envie de parler autrement.
- Et avant de recevoir nos invités, je voudrais vous faire un goûter. Voilà, j'ai vu ça sur Internet.
- J'ai vu quelqu'un qui est, comme on dit, issu de la diversité, entre guillemets. Je ne sais pas si c'est la nationalité française ou s'il ne l'a pas.
- Je pense qu'il est français, mais ce n'est pas le problème.
- Le problème, c'est ce qu'il a à dire. Écoutez.
- Maintenant, vous comprenez mieux pourquoi les Français votent le Rassemblement national. Ils ont raison.
- Ça fait trois jours que je garde le silence, je ne dis rien, juste je regarde.
- Des arrêts de bus cassés, des magasins divalisés, des chauffeurs de bus à l'hôpital, un pompier.
- Vous avez tabassé un pompier. Le pompier, demain, c'est lui qui va venir sauver ta mère quand elle est en train de mourir.
- Ton père, il est bloqué, il est en train de tomber d'un étage. C'est lui qui va venir lui sauver la vie.
- Vous êtes partis frapper un pompier. Mais qui fait ça ? Le cirque. La France, c'est le cirque du monde entier. Tout le monde nous voit comme des clowns.
- C'est normal, on a un président qui se fait gifler en plein public par sa femme.
- Il est plein de mâches, il s'en fout de tout le monde.
- C'est ça, fêter la victoire du Paris Saint-Germain ? C'est ça, fêter la Champions League ? Vous êtes des animaux, des singes. Ils ont raison de voter le Rassemblement national.
- Lui, ils ont raison. La vie de ma mère, ils ont raison.
- Voilà, c'est provocateur, c'est fort. C'est quelqu'un qui part à le visage découvert.
- On voit son image sur Internet. Et il dit ceci.
- Alors, voilà, je voudrais vous présenter les fondateurs d'un nouveau mouvement.
- Appelons-le mouvement ou association ou parti en attendant.
- Pas parti politique, bien sûr. Les Patriotes de la Diversité.
- Alors, Ndayari, bonjour. Ndayari, vous avez déjà écrit.
- Vous avez un parcours très, très fort. On en a déjà parlé ici.
- Et ailleurs, d'ailleurs.
- Vous avez eu une enfance pas si simple que ça.
- Vous avez été salafiste. Vous avez, un jour, changé.
- Un jour et plusieurs jours, vous avez eu des rencontres très fortes.
- En tout cas, on va parler de cela. Mais on va surtout parler de cette formation.
- Parce que vous êtes venu à conscience de se dire, on ne peut pas être, je dirais, dans un voile.
- Je ne dis pas sous le voile, mais dans un voile qui soit intellectuel, qui soit mental, qui soit politique ou religieux, quel qu'il soit.
- Et d'ailleurs, ça vaut pour toutes les religions et tous les intégrismes de toutes les religions.
- Ben, bonjour. On vous appelle Ben le Patriote.
- Donc, pas besoin d'expliquer. Vous êtes créateur de contenu.
- Tout à fait, oui.
- Et Guy Courtois, bonjour. Vous êtes président d'un think tank d'urbanisme.
- Mais dans l'urbanisme, il y a urbain.
- Et il n'est pas mauvais, effectivement, qu'on se penche vers des légendes urbaines, qui ne soient pas que des légendes de ghetto ou des légendes de violence.
- Donc, d'abord, je...
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