Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, midi 14h. André Bercov.
- N'hésitez pas, chers auditeurs. Je vous coupe, André. Appelez le 0826 300 300 pour réagir et nous adresser vos témoignages au sujet de Charlie Hebdo.
- Yvan Youfol. Alors Charlie Hebdo, donc vous dites « On a régressé ». Mais quand même, il y a... Vous donniez un certain nombre de sondages.
- Mais il y a des sondages... Justement, on a parlé, là, hors antenne avec notre ami de l'IFOP. Quand même, la laïcité pour la liberté d'expression, le combat pour la liberté d'expression est quand même, selon les sondages, encore une fois, favorisé par une majorité de Français.
- Ah mais oui, bien sûr. Mais moi, je vous parle de la lâcheté de l'État. Je vous parle de la lâcheté de l'establishment, de l'intelligentsia, de tous ceux qui sont... De cette France d'en haut. C'est cette France d'en haut qui a rendu les armes.
- Depuis plus de 10 ans, face à l'islam, pour ne pas avoir voulu regarder... Face à l'islamisme, disons.
- Face à l'islam et face à l'islamisme. En tout cas, face à l'islam politique. C'est cette France d'en haut qui a été capitularde.
- Mais en effet... Et c'est d'ailleurs pour cela que je suis relativement optimiste, malgré tout. J'observe comme vous que l'opinion, au contraire, et c'est radicalisé, même. C'est radicalisé dans une sorte d'intolérance à toutes les... À toutes les intolérances.
- À toutes les intolérances.
- Bien sûr. C'est ceci qui me fait dire que nous pouvons nous en sortir. Mais simplement, nous nous en sortirons simplement si nous acceptons d'abord de désigner ce qu'est aujourd'hui l'islamisme. Or, vous remarquerez, nous allons rendre hommage maintenant à toutes les victimes de 2015 singulièrement au Bataclan. Par exemple, les plaques commémoratives au Bataclan, notamment, sont pour dire souvenir à tous ceux qui sont tombés sous les balles des terroristes. Mais on ne dit pas qu'ils étaient ces terroristes. On n'ose toujours pas, même sur les plaques commémoratives, dire qu'elles sont... que c'étaient des terroristes islamistes. Alors que sur toutes les autres plaques parisiennes, quand vous avez des petites plaques pour les fusillés des nazis, on dit « fusillés par les nazis ». Donc il n'y avait pas cette prévention-là pour désigner les nazis. Or, cela reflète quand même, malgré tout, la réticence que nous avons encore aujourd'hui à désigner l'islamisme de peur d'avoir à stigmatiser des musulmans. Or, naturellement, il me semble que tous les musulmans ne peuvent pas se reconnaître.
- Bien sûr. Il y a des musulmans qui se reconnaissent dans l'islamisme. Mais il y en a beaucoup d'autres qui ne se reconnaissent pas.
- Mais beaucoup d'autres, largement.
- Il y en a aussi qu'il faut s'adresser. Vous comprenez ? Bien sûr.
- Et puis la deuxième chose qui m'horripile et qui, en fait, m'effraie, c'est de voir la grande connivence ça a déjà été dénoncé, bien entendu de l'extrême-gauche vis-à-vis de cette idéologie, parce que l'extrême-gauche a cru voir dans le musulman le nouveau damné de...
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