Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, on parle auto, 10h midi, Jean-Luc Moreau, Laurence Perrault.
- Et on va parler du flux libre, ce péage qui fête un an, l'ami Jean-Luc, avec Vincent Fanguet, qui est le directeur de l'exploitation et de la relation client du groupe SANEF.
- Bonjour Vincent.
- Bonjour Jean-Luc, bonjour Laurence.
- Vous étiez avec nous, il y a un an, quand ça a démarré, ça a démarré le 11 décembre 2024, les barrières ont disparu sur les A13 et A14, ça ne veut pas dire que c'est devenu gratuit, c'est dommage d'ailleurs.
- Alors, moi j'aurais bien aimé que les barrières disparaissent et que ce soit gratuit.
- Non mais vous, vous croyez au Père Noël en même temps, c'est la période.
- Oui, c'est la période.
- Bon, il y avait quand même, il y avait 5 péages sur l'autoroute de Normandie, c'est ça ? Effectivement, entre Paris et Tannes, il y avait 5 barrières de péage sur le C6.
- Et on le sait bien, c'était source de ralentissement, de congestion lors des jours de fort trafic.
- Et puis c'est toujours un peu source de stress aussi les barrières de péage, parce qu'il faut choisir la voie dans laquelle on va s'engager.
- Il faut bien positionner son véhicule par rapport à la bande de péage.
- Tout ça, nos clients nous le disaient.
- En fait, c'était un peu stressant comme expérience.
- Donc, vous avez fini de démanteler toutes les barrières Camps, c'est après un petit moment.
- Au début, il y avait une déviation qui avait été faite à côté des barrières de péage.
- Et puis ensuite, vous avez démantelé.
- Et ça y est, maintenant, tout est démantelé au bout d'un an, j'imagine quand même.
- Alors, tous les anciens équipements de péage sont démantelés.
- Tous les hauvants et ces immenses couvertures qu'il y avait au-dessus des voies de péage sont supprimées.
- Et on est en train progressivement de remettre l'autoroute dans notre genre.
- On dit dans l'axe, c'est-à-dire au milieu, finalement, dans le tracé normal.
- C'est déjà fait sur l'ancienne péage de Buchelet, dans le secteur de Montelajoli.
- Et on est progressivement en train de terminer les opérations de génie civil pour que d'ici quelques mois, effectivement, il n'y ait absolument plus aucun abaissement de vitesse lié à la fin du chantier qui est encore en cours.
- D'accord. Au début, ça râlait un petit peu.
- Ah oui.
- Quand on a mis le feu.
- Aujourd'hui, les gens pensent quoi un an après ? C'est un gros changement.
- Donc c'était normal qu'il y ait des réactions.
- On a fait un sondage avec OpinionWay et il nous montre que 83% de ceux qui ont utilisé ce système de péage nous disent qu'ils ont une expérience positive.
- Ils nous disent que c'est moderne, qu'il est pratique, que c'est rapide, que c'est simple à utiliser.
- Donc on était très heureux de voir qu'au-delà du gain de temps, que chacun peut apprécier, 84% de ceux qui l'ont utilisé apprécient le gain de temps.
- On a aussi une praticité, une modernité qui est reconnue pour ce nouveau système de péage.
- Est-ce qu'il y en a qui oublient encore, alors je mets des guillemets à oublier, qui oublient encore de payer ? Alors il y en a, certes, mais aujourd'hui, ce qu'on voit depuis un an, et c'est des chiffres établis sur plus de 80 millions de passages, donc c'est des chiffres très robustes, on a 95% des paiements qui se font de manière spontanée.
- Sans qu'on ait aucune relance particulière à faire.
- On va rappeler pour ceux qui ne sont jamais passés, comment on paye ? Parce qu'il y a Laurence qui va prendre la 13 là, et je sens inquiète.
- Oui parce qu'en fait, ça fait longtemps que je n'ai pas pris la 13, je la prends tout à l'heure pour aller rejoindre des amis en Normandie, et là je me suis dit, oups, je n'ai même pas de boîtier, rien, rien.
- Alors ça, la première solution, c'est effectivement d'avoir...
- Oui mais je ne prends pas l'autoroute tout le temps.
- Oui, ben voilà.
- Tellement de place.
- Alors on y va.
- Quand on n'a pas de télépéage.
- Voilà.
- Quand on n'a pas de télépéage, par sa plaque d'immatriculation, et donc Laurence, il...
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