Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, on parle auto, 10h midi, Jean-Luc Moreau, Laurence Perrault.
- Et nous sommes en plein Mans Classique, le Mans Classique aujourd'hui.
- On va en parler avec notre invité Marc Wayoun qui est directeur général du groupe Peter S.A.S.
- Bonjour Marc.
- Bonjour, bonjour.
- Alors, c'est la folie ? Déjà 20 ans en fait, j'étais pas né quand il y a eu la première édition du Mans Classique, c'est incroyable.
- Oui, 20 ans avec une première édition qui rassemblait 300 voitures, je crois, entre 20 et 25 000 visiteurs.
- Et là, c'est juste incroyable, on est à 700 voitures sur la piste, plus de 1000 pilotes, 8500 voitures de club qui font le plus grand musée à ciel ouvert sur le circuit et plus de 220 000 visiteurs en 2023.
- Et on est bien parti pour battre ce record cette année puisqu'on a une fréquentation vraiment incroyable depuis jeudi matin.
- D'accord.
- Quel temps il fait tiens d'ailleurs là ? Moyen mois.
- Moyen mois ? Non, non, non, il fait encore très beau.
- Ah, vous avez encore du ciel bleu, bleu, bleu vous au moins ? On a un petit peu de brume mais on a du ciel bleu et une température de 27 degrés cet après-midi.
- Donc plutôt agréable, on attend un peu de pluie cette nuit je crois.
- Donc il va falloir sortir les pneus ouest pour la nuit mais sinon tout va bien au niveau météo.
- Bon, alors jusqu'à présent, parce que quand on dit il y a 20 ans que ça a démarré et que si je vous dis derrière c'est la douzième édition, vous allez me dire ah oui il est quand même vraiment malade parce qu'il ne s'est pas compté.
- Non, non, en fait ce n'est pas ça, c'est qu'il y avait, c'était auparavant une année sur deux, on est d'accord.
- Et là vous venez d'annoncer cette semaine, enfin j'allais dire, qu'il y aura le Mans Classique tous les ans avec deux formules un petit peu différentes.
- Oui, c'est simple, en 20 ans ça fait juste 20 ans de plus d'histoire du Mans à raconter au Mans Classique.
- Donc les plateaux sont pleins aujourd'hui, on ne peut pas rajouter de plateaux supplémentaires et on a décidé effectivement de faire deux éditions bien distinctes et de passer de six en fait à dix plateaux.
- Cinq plateaux sur une édition qui va s'appeler le Mans Classique Héritage, donc les voitures les plus anciennes des années 20 jusqu'aux années 70, qui va à un plateau qui est plus vintage, plus survival avec l'esprit d'époque, des décors, etc.
- Et puis un Mans Classique un peu plus récent, alors on démarre en 76 sur la deuxième édition du Mans Classique, on appelle le Mans Classique Légende, c'est 76 jusqu'à 2015, c'est-à-dire toute l'histoire récente du Mans, mais n'oublions pas, les voitures de 76 ont 50 ans l'année prochaine.
- C'est incroyable, moi ça me fait peur de me dire que je vais avoir 50 ans dans quelques années.
- Non mais tu n'y fais pas, tout va bien.
- Et puis tout ça c'est dans la tête, tu sais.
- Marc, ça se déroule comment les événements au Mans Classique ? Alors il y a un paddock, comment si je suis touriste lambda, qu'est-ce que je peux voir ? Qu'est-ce que je dois aller voir ? Déjà il y a un village avec énormément d'exposants, des dédicaces de pilotes, des restaurants, il y a même un barbier, un coiffeur, il y a plein plein de choses à découvrir dans le village, mais il y a surtout les paddocks, donc les paddocks retracent toute l'histoire du Mans, puisque toutes les voitures qui vont prendre le départ sont accessibles grâce au passe-paddock, vous pouvez vous déambuler, voir les pilotes, les mécaniciens, les voitures, vous approchez des voitures, les entendre démarrer, ce qui est quand même assez unique, parce qu'aujourd'hui en course moderne, vous avez beaucoup plus de difficultés à accéder les paddocks, vous voyez les voitures devant.
- Oui, sauf à être journaliste triplement accrédité, mais autrement ce n'est pas facile.
- Exactement, là l'avantage vraiment du Mans Classique, c'est que vous avez une immersion totale, vous êtes visiteur, vous voyez l'après-grille, vous voyez les six paddocks,...
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