Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, on parle auto, 10h midi, Jean-Luc Moreau, Laurence Perrault.
- Et donc ceux qui viennent juste d'arriver ont entendu notre ami Jean-Luc dire qu'il n'avait dormi que 4h.
- Bonjour Arthur, merci à nous.
- Pas la nuit dernière.
- Non, pas la nuit dernière.
- Bonjour Arthur.
- Ah, on a Arthur qui est là, bonjour.
- Il est coincé, victime d'un airbag Takata.
- Bonjour Arthur.
- Comment ça va Arthur ? Bonjour Laurence, bonjour Jean-Luc.
- Vous êtes le grand boss CEO de Lelinx.fr.
- Alors première question, déjà on va parler du scandale Takata, mais pourquoi avons-nous invité notre ami CEO de Lelinx.fr pour parler de ce gros sujet d'actualité ? Et bien c'est lui qui va nous le dire, parce qu'il le maîtrise.
- Non mais c'est vrai, cette semaine il y a eu, dans l'actualité suite à l'accident qui a eu lieu le 11 juin à Reims, où finalement jusqu'à présent les morts victimes des airbags Takata, c'était souvent dans les dom-toms, parce que chaleur, humidité provoquent l'éclatement.
- Alors c'est pas l'éclatement.
- C'est l'éclatement de l'airbag, on va préciser qu'il faut qu'il y ait un accident et le déclenchement de l'airbag pour que cet airbag devienne dangereux.
- Le nitrate d'ammonium, qui est en fait l'explosif qui est utilisé dans ces airbags, est assez instable.
- Et avec le temps, en vieillissant en plus, il y a de vrais gros problèmes.
- Deux exemples, l'usine AZF, c'était le même produit qui a explosé, commence à transformer la région.
- Et à Beyrouth.
- La moitié de la ville a été bousillée aussi par l'explosion du nitrate d'ammonium.
- Donc on comprend que les airbags avec cette technologie sont très dangereux.
- Et il y a eu cet événement, ce décès dans une Citroën C3, le 11 juin, a incité le gouvernement à aller un petit peu plus loin.
- C'est pour ça aujourd'hui qu'on a Arthur avec nous pour poser les bonnes questions.
- D'abord Arthur, les véhicules concernés, on peut savoir comment...
- Quels véhicules sont concernés ? Alors absolument, on peut vérifier si son véhicule est concerné en regardant le site de son constructeur et en allant chercher son numéro VIN, donc sur sa carte grise, qui permet d'identifier le véhicule.
- Vous le rentrez sur le site de votre constructeur et vous allez pouvoir savoir si votre véhicule est concerné par ce rappel.
- En tout, on parle de 2,5 millions de véhicules qui sont concernés par le rappel.
- 800 000 supplémentaires depuis la semaine dernière, dont 1,7 millions avec un stop-drive.
- Donc il s'agit d'un rappel à réglementer d'une demande du conducteur.
- De ne plus rouler avec le véhicule.
- Oui, stop-drive, ça veut dire, je n'ai plus le droit de rouler avec ma voiture.
- Bon, je peux la prendre quand même, il n'y a pas un gendarme qui est derrière chaque voiture, mais je prends mes responsabilités.
- Si j'ai un accident, je ne serai pas déchu de mon assurance, mais je serai sans doute moins bien remboursé.
- Et puis surtout, j'ai le risque d'être tué, qui est quand même assez important.
- Alors effectivement, avant de parler de l'anonymisation, ce qui est essentiel à rappeler, c'est que ce sont des barques défectueuses, dangereuses, et donc c'est d'abord la sécurité qui prime.
- Un stop-drive, ce n'est pas une interdiction légale au sens strict.
- La carte grise, pour l'instant, reste valable.
- Et le véhicule n'est pas bloqué administrativement au sens propre, mais c'est une interdiction de fait.
- Parce que si vous roulez alors que le danger a été signalé, vous engagez votre responsabilité.
- C'est dangereux de rouler avec ce véhicule.
- On vous conseille d'arrêter de rouler avec ce véhicule et immédiatement consulter votre constructeur pour faire réparer.
- C'est dingue, cette histoire, c'est dingue.
- C'est dingue, dingue, dingue.
- Deux constructeurs qui sont concernés.
- Alors déjà, pas Renault, pas Dacia.
- Ça représente déjà une bonne part.
- Pas Peugeot, contrairement à ce qu'on peut croire, à part un modèle chez Peugeot, qui est la Peugeot Yon, mais qui était fabriquée, qui est une Mitsubishi rebadgée Peugeot.
- Donc, en fait, pas Renault, pas Peugeot, pas Dacia.
- Ça fait déjà quand même une bonne partie du parc français qui n'est pas concerné.
- En revanche, Citroën, on l'a vu, il y a eu plusieurs accidents mortels.
- Le dernier, là,...
Transcription générée par IA