Retranscription des premières minutes :
- On en parle et on en débat avec nos deux invités, Andréa Cotarac, bonjour, porte-parole du Rassemblement national conseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, Alexis Isard, bonjour, ancien député Renaissance dans l'Essonne, 8h34 sur Sud Radio, je le disais.
- Est-ce que le soutien de la France à Israël est crédible ? Est-ce que la France a raison de vouloir maintenir au plus vite, je cite Emmanuel Macron toujours dans Le Parisien aujourd'hui, la reconnaissance de l'État palestinien d'ici quelques jours ou quelques semaines ? Ça fait partie des questions qu'on va se poser. Mais avant ça, la France qui affirme qu'Israël a le droit de se protéger contre la menace représentée par l'État iranien, la République islamique d'Iran, et la France qui ajoute qu'elle appelle les deux parties à la retenue afin d'éviter une escalade. Pardon, mais on est déjà dans l'escalade, Alexis.
- Alors, elle a le droit, elle a le devoir de se défendre aussi. Il faut rappeler qu'il y a un danger également pour l'Occident dans cette guerre entre ces deux pays.
- Il faut savoir que l'Iran a accéléré l'enrichissement de son nucléaire. L'Iran possède des missiles à longue portée qui pourraient atteindre un pays comme la France, il faut le rappeler.
- Donc, Israël a raison de se défendre. Elle a attaqué, je le rappelle, des zones militaires là où sa population civile est attaquée.
- Est-ce qu'Israël attaque pour le coup ? Israël se défend depuis le 7 octobre, ça c'est une évidence.
- En revanche, cette escalade, elle a été décidée par Israël et pas par l'Iran.
- Oui. Je ne me fais pas porte-parole des décisions militaires d'Israël, mais en l'occurrence, lorsqu'elle attaque les bases militaires, c'est parce qu'elle anticipe des attaques qui arriveraient.
- Et qui ont longtemps été promises d'ailleurs par le régime des Mollahs, il faut le rappeler.
- Bien sûr.
- Andréa Kotarak.
- Je pense qu'il faut revenir à la source. J'ai lu ce que disait le conseiller de M. Netanyahou, Meir Habib, qui explique sur Twitter.
- M. Trump avait donné 60 jours à l'Iran pour faire un deal. L'Iran a refusé. 69e jour, on attaque.
- Je considère que ce n'est pas des négociations, ça. C'est un ultimatum.
- Et chez les Américains, c'est souvent le cas. On se souvient de l'Irak.
- Rendez-nous, donnez les armes de destruction massives, sinon on vous attaque.
- Les Irakiens ont dit mais on n'en a pas. Bon, on va vous attaquer.
- Avec la Serbie, c'était pareil. Les accords de Rambouillet.
- Acceptez de vous séparer les Serbes de 17% de votre territoire. Si vous ne voulez pas, on vous attaque.
- Vous parlez du Kosovo.
- Ça s'appelle des ultimatums. Donc, quand M. Trump dit qu'il faut un deal avec l'Iran, je suis parfaitement d'accord avec M. Trump.
- Parfaitement d'accord avec les Israéliens. Parfaitement d'accord avec les Iraniens. Ce n'est pas la question.
- Sauf que les Israéliens n'ont pas cherché un deal. Pour le coup, ils ont frappé en considérant que le régime des Mollahs ne voulait pas de ce deal.
- Je vous dis que c'est un ultimatum. Et ce n'est pas comme ça qu'on agit diplomatiquement.
- M. Trump avait un accord entre les mains lors de la précédente mandature.
- C'était un accord des Français. C'était un accord des Iraniens qui avaient signé, des Américains, des Allemands, des Britanniques qui avaient dit « Bon ben voilà, on est tous d'accord. L'Iran va être contrôlé sur son enrichissement d'uranium.
- Il y aura des inspecteurs de l'AIEA qui vont aller contrôler sur leur territoire dans les centrales ce qu'ont accepté les Iraniens.
- Et parallèlement, nous allons ouvrir l'Iran, en tout cas l'économie iranienne, lui donner de l'oxygène. » Et tout le monde était d'accord. Celui qui a déchiré cet accord, il s'appelle M. Trump.
- Et donc, il y a une incompréhension. Je pense qu'il ne faut pas regarder les choses comme ça le jour J.
- Ce qui s'est passé avant, et manifestement, pour le coup, ce n'est ni les Israéliens ni les Iraniens qui sont fautifs, c'est les Américains.
- Oui, sauf que pour le coup, le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique l'a révélé.
- On a découvert quand même des sites d'enrichissement qu'on ne connaissait pas, du stockage qu'on ne connaissait pas.
- Ce qui veut dire que...
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