Retranscription des premières minutes :
- La France et l'Europe peuvent-ils et doivent-ils tenir tête à Donald Trump, lui qui menace de faire exploser dès le 1er juin les droits de douane sur tous les produits venant de l'Union Européenne, donc de France aussi, et arrivant aux Etats-Unis.
- Les négociations se passent mal avec l'Union Européenne. Comment nous devons réagir ? On en débat avec nos deux invités qu'on accueille avec plaisir.
- Théo Michel, bonjour. Bienvenue sur Sud Radio, secrétaire général adjoint de l'Union des droites pour la République, l'UDR. C'est le parti d'Éric Ciotti, allié au Rassemblement National.
- Lauriane Rossi est avec nous, bonjour. Ancienne députée Renaissance dans les Hauts-de-Seine, toujours membre de ce parti.
- Comment on doit répondre à Donald Trump qui clairement avait lancé des négociations, des renégociations avec l'Union Européenne sur les droits de douane et qui nous dit finalement ça se passe mal, je ne sais même pas si je veux un accord.
- Et à partir du 1er juin, en tout état de cause, ce sera plus 50% pour toute l'Europe. Est-ce que c'est encore un allié qui nous parle comme ça, Théo Michel ? Non mais la situation c'est, est-ce qu'on peut répondre à Donald Trump ? Parce que quand on a participé pendant 8 ans à affaiblir la France sur le plan industriel, sur le plan intérieur, en participant à avoir aujourd'hui un déficit commercial de près de 80 milliards d'euros, en désindustrialisant la France pendant 40 ans, la France a perdu 2,5 millions d'emplois industriels.
- Quand on a fait exploser le prix de l'électricité qui a coûté à la compétitivité de nos entreprises, notamment les entreprises qui exportent, le prix de l'électricité partout en Europe mais également en France a fortement augmenté, notamment avec la politique sur le nucléaire qui a été très mauvaise de la part d'Emmanuel Macron.
- Et bien on a affaibli la France et aujourd'hui nous sommes très faibles en arrivant devant Donald Trump.
- On est très faibles au sein de l'Union Européenne.
- Comparé à nos autres voisins avec l'Allemagne, avec l'Italie, ce qu'on répond c'est qu'on défend évidemment nos intérêts.
- On essaye de faire le mieux qu'on peut avec la politique qui a été menée depuis 8 ans avec Emmanuel Macron qui a affaibli la France sur le plan intérieur.
- Vous savez, Donald Trump il ne connaît que le rapport de force.
- Le monde de bisounours de la Macronie, il ne connaît pas.
- Donc si Donald Trump dit que ce sera plus 50% pour tout le monde à partir du 1er juin, est-ce qu'il faut qu'on dise très bien nous aussi ce sera pareil pour les biens américains ? Non, question simple.
- La réalité c'est qu'on va essayer.
- On va essayer de trouver un accord comme l'a fait la Grande-Bretagne récemment avec les Etats-Unis.
- On va essayer de trouver un accord.
- Il faut voir si cela va se faire au niveau européen ou au niveau français.
- Mais j'aimerais bien savoir déjà ce qu'on va défendre au niveau européen.
- Et malheureusement Emmanuel Macron est très isolé même sur la scène européenne.
- Lauriane Rossi.
- Je crois qu'on est d'accord sur un point.
- C'est qu'effectivement l'Europe ne peut plus faire preuve de naïveté.
- Vous avez parlé de bisounours.
- Et effectivement il faut non seulement que l'Europe soit unie mais qu'elle soit forte dans cette négociation.
- C'est à la fois une négociation politique avec Donald Trump.
- C'est avant tout un sujet politique.
- Parce que les mesures qu'il annonce sur les droits de douane répondent à des engagements qu'il a pris devant les Américains.
- Donc il faut qu'on arrive à discuter avec lui.
- Et ça suppose évidemment une incarnation de l'Europe pour mener ces négociations qui soient fortes.
- Et je pense notamment à la présidente de la commission et sur la Fondation de la Réunion.
- A priori...
- Pardon parce que je souhaiterais quand même réagir.
- Il y a beaucoup de sujets qui ont été évoqués.
- Juste un bémol quand même.
- Si Donald Trump se plaint de discussions...
- Difficile avec l'Union Européenne dans les négociations.
- C'est peut-être la preuve que l'Union Européenne négocie pied à pied et ne lâche pas grand chose pour le coup.
- Donald Trump est un adapte du rapport de force.
- Je pense que ça...
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