Retranscription des premières minutes :
- Je peux vous garantir qu'eux ne sont pas en intelligence artificielle. Bonjour, Alexia Germont.
- Bonjour, Maxime. Bonjour à tous.
- Merci beaucoup d'être avec nous ce matin. Vous êtes la présidente et fondatrice du think tank France Audacieuse.
- Et bonjour, Lucas Planaverne. Bonjour, Maxime.
- Journaliste au JDD, merci beaucoup d'être avec nous. Et vous n'êtes pas en intelligence artificielle.
- Ça tombe bien, parce que ce débat a besoin de vos réflexions, de vos cerveaux, puisqu'en effet, c'est la présidente de l'Assemblée nationale, Gaëlle Braun-Pivet, qui était dans une interview et qui, de manière ou de façon assez décontenancée, a relancé comme ça, sur le devant de la scène, le débat sur les héritages.
- Je vous propose quand même de la réécouter un instant, s'il vous plaît.
- C'était la présidente de l'Assemblée nationale.
- Les héritages qui, comme ça, passent de génération en génération... Vous savez, le truc qui vous tombe du ciel.
- Il y a un moment où ça suffit. Ça peut pas comme ça se poursuivre comme des générations et des générations.
- Donc oui, moi, je pense qu'il faut en tout cas taxer davantage les héritages, mettre ce sujet en débat sur la table.
- Alors ça sera pas...
- C'est pas fait au détour d'un amendement. Mais en tout cas, il doit y avoir un travail collectif qui est mené sur la taxation des héritages, la fiscalité.
- On voit bien aujourd'hui que la circulation des richesses de génération en génération ne se fait pas bien dans notre pays. Et ça n'est pas sain.
- Et ce n'est pas sain. Comment vous regardez cette question autour de la table ? Je commence par vous, Alexia Germont. La France audacieuse, est-ce que la France audacieuse, puisque c'est le nom de votre think tank, est une France qui taxe davantage l'héritage ? Ah non, certainement pas. Et ce débat est... Parlons cash.
- Justement, ce débat est hors sol, à la fois sur le timing, sur la façon de le poser, parce qu'on peut tout à fait... Pourquoi hors sol ? C'est hors sol parce que, d'abord, je crois qu'aujourd'hui, on doit pas prendre les sujets par le petit bout de la lorniette, mais au contraire, dans les difficultés politiques et institutionnelles qu'on a, venir parler de ce sujet-là avec cette connotation extrêmement...
- C'est la phrase qui choque. C'est le truc tombé du ciel. Non, c'est pas le truc tombé du ciel, parce que déjà, la question de l'héritage, c'est le travail, c'est le travail sur des générations, c'est ce que vous voulez laisser à vos enfants. C'est quand même déjà, évidemment, un patrimoine qui a été taxé, un patrimoine du travail qui a été taxé. Quand vous êtes sur des questions d'héritage sur plusieurs générations, c'est taxé plusieurs fois, rappelons-le aussi. Alors moi, je suis toujours pour qu'on pose, y compris les débats qui fâchent sur la table. Mais justement, il faut le prendre.
- Sans connotation politique, à ce moment-là.
- Et surtout, sans avoir déjà quelque chose de biaisé.
- Exactement, sans avoir un biais. Et là, on voit bien que dans la façon dont le sujet a été posé, c'était un biais politique et un biais qui montrait du doigt. Et ça, pour moi, ça, c'est hors-sol.
- C'est hors de question. 0826 300 300, si vous voulez réagir à ce que vous entendez, à la proposition, en effet, de taxer davantage, même s'il y a différentes formes d'héritage.
- Il y a le professionnel, il y a le particulier. Mais en tout cas, cette idée, à un moment, qu'il faut continuer à taxer, absolument, même après la mort, interpelle toujours.
- Lucas Planaver, comment vous regardez, vous, ce débat-là ? D'abord, il y a la stratégie politicienne, si je puis dire.
- Et ce qu'on peut constater, c'est que la Macronie a tout de même le don de mettre dans le débat des mesures absolument impopulaires.
- C'est-à-dire, selon tous les sondages, plus de 75, voire 80 % des Français ne comprennent pas ou sont contre la taxation de l'héritage, y compris chez les plus modestes. Je reviens du reportage dans une circonscription de la Somme.
- Au côté d'électriciens, deux quarts de l'heure, on a parlé de ce sujet, parce que c'est un de ces sujets brûlants, ces...
Transcription générée par IA