Retranscription des premières minutes :
- Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
- Bonjour Gilles. Bonjour Valérie.
- Nos invités aujourd'hui, Rebecca Fitoussi, bonjour.
- Vous êtes journaliste, réalisatrice et Alex Darmon, producteur, on vous connaît bien puisque vous êtes régulièrement dans nos débats sur Sud Radio.
- Et ce samedi à 21h sur Public Sénat, un documentaire à ne pas manquer, c'est Sacré Sécu, c'est vous qui l'avez réalisé Rebecca Fitoussi avec Adrien Benoliel.
- C'est un document qui retrace l'histoire de la sécurité sociale, c'est passionnant.
- C'est passionnant parce que vous avez retrouvé des images d'archives incroyables et puis ça met fin à un certain nombre de mythes, en particulier celui qui raconte que ce sont les communistes, c'est un communiste qui a créé la Sécu.
- Ce n'est pas tout à fait la vraie histoire, peut-être nous raconter la genèse de ce...
- Oui, en fait ça fait partie des surprises d'ailleurs, au moment du tournage et de la réalisation de ce film.
- Moi j'avoue que je partais de nulle part, un peu comme tout le monde, c'est-à-dire que la sécurité sociale pour moi c'était ce qui nous remboursait les médicaments et les consultations.
- Et j'avais assez peu de connaissances sur le sujet.
- Il se trouve qu'à l'occasion des 80 ans de la sécurité sociale qu'on fêtait là en octobre 2025, la chaîne Public Sénat a souhaité avoir un film un peu patrimonial pour revenir sur l'histoire de cette institution et de ce que beaucoup de mes protagonistes appellent un joyau national.
- Mais aussi sur la peur que cette institution, cette institution disparaisse, ou en tout cas s'étiole, ou en tout cas rembourse moins.
- Il y a quand même pas mal d'enjeux pour l'avenir de la sécurité sociale.
- Et ça a été vraiment un grand bonheur de faire ce film parce que j'ai tout découvert de la sécurité sociale.
- Comme pour les Français je crois.
- On voit au tout début que bien avant l'après-guerre, parce que ça arrive au moment de l'après-guerre, il y avait déjà des mutuelles.
- C'est-à-dire qu'il y avait des gens qui avaient déjà pensé à faire des remboursements.
- C'était dans les années...
- En fait, c'est...
- Autre surprise.
- Autre surprise de ce film et que moi aussi je découvre en tournant et en écoutant les historiens qui sont des spécialistes de la protection sociale qui m'expliquent que même dès le Moyen-Âge, en fait, et au fond c'est assez sensé, l'être humain est assez intelligent quand face au risque de la vie, il n'a rien pour se protéger, ils s'organisent.
- Donc c'était des corporations, des caisses de secours mutuelles.
- Et en fait, on comprend que les mutuelles ont précédé et même inspiré la sécurité sociale.
- La sécurité sociale, on va en parler parce qu'en plus, cette sécurité sociale, elle est dans l'actualité.
- Mais je vais en parler.
- Elle est très en danger.
- Eh bien, on passe tout de suite au zapping.
- Sud Radio Média, l'instant zapping.
- Mais avant tout, qu'est-ce qui va se passer demain, Valérie ? Le Starac ? Je vois la grande journaliste.
- Non, demain, on va voir quelqu'un de la Starac, donc je cherchais.
- Oui, on l'aura la semaine prochaine.
- Demain, on connaîtra Cédric, on connaîtra les jugements.
- Ah oui, le verdict dans le premier.
- Ah oui, j'y m'y attendais.
- Ah oui, bien sûr.
- Vous dites que ça n'y est pas.
- Non, je ne m'y attendais pas.
- Vous aimez bien le temps de des petits pièges comme ça, de temps en temps.
- Rendue par le tribunal, la sentence pour Cédric Jubilard.
- Hier, l'avocat général, Pierre Aurignac, a requis 30 ans de réclusion et le retrait aussi de son autorité parentale, puisqu'il y a eu aussi l'importance dans les débats, les témoignages des enfants de Cédric Jubilard.
- Reportage sur France 2.
- Comme pendant les 4 semaines de son procès, Cédric Jubilard reste impassible, ne montre aucune émotion au moment où le parquet général réclame 30 ans de réclusion criminelle contre lui.
- Pendant 4 heures de réquisitoire, les deux magistrats tentent de balayer toutes les incertitudes pour affirmer leur conviction.
- Au bout du chemin, je...
Transcription générée par IA