Retranscription des premières minutes :
- 10h midi, Christine Bouillaud, Gilles Gansman, Sud Radio Média.
- Bonjour Gilles.
- Bonjour, comment ça va ? Allez, on prend notre souffle.
- Ben voilà, je suis une petite bulle de respiration entre 3 dissolutions, 4 démissions, 5 censures, un nouveau Premier ministre.
- Et franchement, on est scénariste de séries politiques.
- Mais il va y avoir, c'est sûr.
- C'est obligé.
- C'est intéressant de savoir d'ailleurs, s'il y en a qui sont déjà en train d'écrire en temps réel quelque chose.
- Alors il va y avoir des documentaires.
- C'est exactement ce que j'allais dire.
- Nous, on est plus testimonial, on revient 10 ans après.
- C'est plus les documentaires LCP France 5 où ils témoignent.
- À ce moment-là, j'ai vu un tel qui m'a dit ça.
- Mais c'est vrai qu'on n'a pas la culture de faire des films sur ce genre de sujet.
- On a plus la culture du documentaire où on les retrouve 3 ans après ou 4 ans après pour raconter.
- Il y a des coulisses.
- Mais il y a un moment, il faut raconter toutes les coulisses de ce qui est en train de se passer.
- Surtout qu'on a quand même un Premier ministre, enfin ancien Premier ministre, qui a dit, si je vous racontais ce qui se passe dans les Alcoves, on est gentil avec moi.
- Et puis publiquement, on dit plein de choses.
- C'était sa déclaration.
- Donc évidemment, on a envie de savoir ce qui se passe dans les Alcoves.
- Oui, alors c'est pour les chaînes d'info continue.
- Cette actualité politique, c'est du breaking news en continu.
- Et les audiences suivent.
- Ces news sont en tête et les autres chaînes aussi, ça bénéficie à tout le monde.
- Il n'y a pas vraiment une montée dans les 20 heures, parce que dans les 20 heures, ils reçoivent les politiques.
- Alors, je n'ai pas jeté un coup d'œil précisément, mais je le ferai demain pour avoir les chiffres et vous les donner, parce que je n'ai pas fait un vrai suivi, puisque vous me surprenez avec votre question.
- Bon, on va regarder tout ça, parce qu'en plus, comme c'est encore en cours aujourd'hui, on a Sébastien Locornu ce soir au journal de 20 heures, donc ça sera certainement quelque chose qu'on écoutera demain.
- Avec vous, mon cher Gilles, c'est l'heure du zapping.
- On va rester dans cette actualité, parce que c'est le son médiatique qui a été le plus diffusé hier avec un nombre de vues incroyable, c'est l'interview de Bruno Le Maire sur le média brut.
- Et c'est ça qui est étonnant, c'est qu'il a une parole franche et directe avec un ton qu'il n'aurait peut-être pas eu sur un média dit mainstream.
- Le Premier ministre m'a appelé dimanche soir, m'a dit honnêtement, on a un sujet du côté des Républicains, je suis tombé de mon armoire, je me suis dit, mais un sujet, pourquoi ? Pourquoi ? Enfin, c'est quoi ce délit de sale gueule ? Est-ce qu'il n'en va pas ? Il essaye de joindre Bruno Retailleau.
- Je dis, aucun sujet, moi j'ai texté entre relations avec Bruno Retailleau depuis des années, il n'y a pas de difficulté, je l'appelle une fois, il ne répond pas.
- Je l'appelle une deuxième fois, il ne répond toujours pas.
- J'envoie un texto, pas de réponse.
- Je me dis, bon, au grand mot, les grands remèdes, donc je prends mon téléphone, je regarde sur Google et je trouve le numéro du ministère de l'Intérieur, donc j'appelle au ministère de l'Intérieur.
- Où il y avait un agent qui était de permanence.
- En tout cas, vous appelez le standard.
- Oui, j'appelais le standard, je n'arrivais pas à joindre.
- J'appelle sur le portail, mais on ne répond pas.
- J'appelle le standard comme n'importe quel citoyen.
- Et là, je tombe au standard sur un garçon très sympathique qui devait être l'agent de permanence, il dit, bonjour, c'est Bruno Le Maire au téléphone, je voudrais parler au ministre de l'Intérieur.
- Il dit, écoutez, monsieur, je ne sais pas qui vous êtes, mais on est dimanche 22 heures, donc ce n'est pas l'heure des blagues.
- Et il a raccroché.
- Donc voilà, c'est ça l'histoire.
- J'ai essayé de calmer le jeu, de joindre Bruno Retailleau.
-...
Transcription générée par IA