Retranscription des premières minutes :
- Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
- Bonjour Gilles. Bonjour Valérie. Bonjour à notre invité. J'ai entendu dans vos débats parler de médias, qu'est-ce qui vous prend ? Bah si, c'était médias et politiques. Notre invité aujourd'hui, Harry Roselmack. Bonjour. Bonjour Valérie.
- On est ravis de vous recevoir. Bonjour Gilles. 7h08, tous les dimanches, ça commence maintenant à 17h10, avant c'était 19h20.
- Et c'est 5h08 en fait. C'est 5h08, ça aurait pu être 5h07, 5h08. On a évité ça.
- Et vous venez ce matin, on va vous parler de 7h08 évidemment, mais vous êtes le parrain de la chaîne YouTube Press Room.
- Et c'est la première fois que vous acceptez de parrainer, de donner votre caution à une chaîne comme celle-ci.
- C'est la première fois qu'on me le propose en même temps, mais c'était la bonne proposition pour que j'accepte.
- C'était la bonne proposition. C'est une chaîne qui...
- C'est la chaîne YouTube qui veut donner la parole, mettre en valeur ceux qui enquêtent, ceux qui sont au cœur de l'enquête et des reportages.
- Oui. C'est évidemment une super chaîne, sinon j'aurais pas accepté de la parrainer, mais parce qu'elle rend service à notre métier.
- Aujourd'hui, il y a un espèce de flou qui s'est mis autour de la perception du métier de journaliste.
- Et d'ailleurs, c'est de plus en plus compliqué de faire certaines enquêtes.
- Y compris pas très loin à l'étranger, pas dans des pays dangereux.
- En France, c'est de plus en plus compliqué parce qu'on est mal reçu, parce qu'on est mal perçu.
- Et l'idée selon laquelle le journaliste est quelqu'un qui défend une opinion ou qui a une opinion qu'il va partager, je pense qu'elle résulte d'une mauvaise perception de ce qu'est notre métier de base.
- Et de rappeler que le journalisme, c'est à la base aller chercher l'info sur le terrain, avoir une éthique et des méthodes pour ne pas la déformer, pour la partager sans la déformer.
- Rappeler ça et rappeler que c'est un engagement, que l'info, c'est pas facile, que l'info, ça peut être compliqué.
- Ça peut parfois même être dangereux pour son intégrité physique, pour sa vie.
- Rappeler ça, je pense que c'est très utile à la perception qu'ont les gens du métier de journaliste.
- On pense à Lison Boudoul qui est venu quelques fois, qui est grand reporter à TF1.
- Et c'est vrai que le reportage, l'enquête, pas forcément en Afghanistan, mais même l'enquête en France, c'est l'engagement, c'est l'abnégation.
- C'est l'engagement de ces personnalités.
- Vous êtes toujours fier d'être journaliste ? Moi, je suis toujours fier d'être journaliste, très fier d'être journaliste.
- Et moi, je me suis toujours vu, y compris en tant que présentateur, ce qui est quand même ce que je fais de plus dans le journalisme, comme étant au service quand même du reportage.
- Et c'est ce que je fais à 7 à 8, en vérité.
- La valeur de 7 à 8, elle ne tient pas dans ma figure.
- Bon, je suis content d'être là, mais le plus important, ce sont les reportages.
- Et cette connexion à la réalité, cette connexion au réel, sans que ce soit un réel qui soit perçu par une grille de lecture, des opinions politiques ou des opinions sur la société, etc.
- C'est quelque chose qui est important.
- Quel est votre rôle à 7 à 8 ? On vous voit devant, mais derrière, vous êtes aussi en coulisses, à regarder les reportages, à décider des sujets ? Alors, à décider des sujets, non.
- Je ne l'ai plus.
- C'était par le passé que je suis aujourd'hui.
- Aujourd'hui, parce que mon statut a un petit peu évolué, je fais beaucoup d'autres choses.
- J'ai une société de production, j'écris des livres, etc.
- Mais moi, mon rôle, tout simplement, c'est effectivement d'aller au contact des reporters et de leurs sujets pour savoir ce qu'il y a dedans et pour écrire mon lancement.
- C'est un rôle de dernier visionnage aussi avant diffusion, quand les sujets sont prêts.
- Et puis ensuite, c'est effectivement écrire mes lancements et les enregistrer.
- Et pourquoi il n'y aurait pas le reportage d'Henri Roselma, qu'une fois par mois, dans 7 à 8 ? Vous avez...
- Déjà, il faudra en...
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