Retranscription des premières minutes :
- Le petit matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- 6h40, Sud Radio, la vie en vrai, c'est une décision de justice pour le moins surprenante.
- Mon invité, ce matin, a été condamné à payer 1250 euros.
- La raison, son chat avait pris l'habitude de faire ses besoins dans le jardin de son voisin.
- Bonjour Dominique Valdès.
- Oui, bonjour, bonjour Maxime Claude.
- Et merci d'avoir accepté notre invitation sur Sud Radio.
- Vous êtes enseignante à Agde, dans l'Hérault.
- Et c'est une épreuve que vous traversez là depuis quelques mois déjà, puisque vous avez été condamné en janvier dernier.
- Mais vous êtes à nouveau convoqué par la justice début décembre.
- Comment vous vivez tout cela, Dominique ? Très mal, très mal. Je vis ça comme une injustice.
- Et j'ai l'impression d'avoir une épée de Damoclès au-dessus de ma tête.
- Et c'est très fatiguant psychologiquement.
- C'est très compliqué.
- Heureusement qu'il y a des médecins et des psychologues pour nous aider quand on est dans des situations comme ça.
- C'est vraiment très compliqué, je vous assure.
- Vous êtes suivie aujourd'hui par un spécialiste.
- Vous avez pensé à déménager, c'est ça ? Pensé à déménager, non.
- Parce que j'ai l'impression d'être victime d'une injustice.
- Je n'ai rien fait de mal.
- Donc je ne vois pas pourquoi.
- Je serai pénalisé en plus.
- Je suis bien dans la maison que j'occupe.
- J'ai un jardin et j'ai un chien que j'ai récupéré dans une association.
- C'est un chien qui a très peur, qui est très peureux.
- Donc avoir un jardin, ça permet de le laisser sortir très facilement pour faire ses besoins le matin, par exemple, lorsqu'on travaille.
- Donc à prix égal, dans l'endroit où je suis, je vais trouver un appartement.
- Et ce sera évidemment moins facile pour moi.
- Et puis je suis bien où j'habite.
- Je me plie dans cette maison.
- Et on se dit, c'est normal de laisser son chat en liberté, de pouvoir le laisser sortir, surtout quand on a un peu de place.
- Lui, il vous reproche, il reproche à votre chat de venir dans son jardin pour faire ses besoins.
- Et la justice, qui est obligée de passer deux fois, elle a peut-être mieux à faire dans la justice.
- C'est ce que je me dis, d'ailleurs, quand j'ai reçu la lettre de son avocate me disant que si je refusais de payer le devis de 880 euros pour les petits tarifs de pâtes de chat sur son mur, j'allais être amenée au tribunal de Béziers.
- Je n'arrivais pas à y croire.
- Je me suis dit, mais ce n'est pas possible, on est passé en conciliation de justice.
- Parce que tout a commencé.
- Et je me suis dit, je ne vais pas y croire.
- Tout a commencé, en fait, avec des traces d'empreintes sur un devis de façade.
- Pardon, un enduit de façade.
- Tout a commencé comme ça.
- Des traces de pâtes sur l'abri de façade ? Sur un enduit de façade.
- Il avait fait faire un enduit talossé et il a retrouvé à la fin de son enduit, mon voisin, il a retrouvé les traces de chat.
- Les traces de pâtes.
- Et donc, il a tout naturellement accusé le mien.
- Et tout a commencé comme ça, en fait.
- Et ça fait trois ans et demi.
- Mais la justice a joué son rôle.
- A joué le jeu, parce qu'on dit que la justice est débordée, sauf que le tribunal de Béziers, il a donné raison, finalement, à votre voisin.
- Ah oui, tout à fait.
- En plus, on était passé en conciliation de justice.
- Oui.
- C'est ça qui est complètement hallucinant.
- Et en plus, il a été condamné à 1250 euros.
- 450 euros parce que mon chat l'empêche de jouir de son jardin.
- C'est pas qu'il s'écroque, c'est qu'il l'empêche de jouir de son jardin.
- C'est-à-dire que mon chat le dérange à un point qu'il ne peut plus être dans son jardin de façon agréable.
- C'est le fils du monde, quoi, en fait.
- Ça paraît assez fou, effectivement.
- S'il vous écoute, votre voisin, ce matin, sur Sud Radio, vous voulez lui dire quoi ? Vous voulez lui passer un message ou pas, Dominique ? La communication est tellement rompue entre lui et moi,...
Transcription générée par IA