Retranscription des premières minutes :
- Le petit matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- Il est bientôt 6h40, la vie en vrai sur Sud Radio, partenaire d'Equipe Auto, c'est le salon international des professionnels de l'automobile qui ouvre ses portes aujourd'hui à Paris, porte de Versailles.
- Les vraies voix de Sud Radio sont sur place jeudi soir à partir de 18h, mais aussi l'équipe dont parle Auto, ce sera samedi pour eux entre 10h et midi.
- En attendant, on met à l'honneur les professionnels de l'automobile avec le témoignage ce matin d'une spécialiste du covering.
- Bonjour Jeanne Arnoux.
- Bonjour.
- Et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio.
- Vous êtes chef d'entreprise, fondatrice de la société Top Cover qui fait donc du covering.
- Expliquez-nous, c'est quoi exactement le covering automobile ? Parce que c'est un mot qui ne parle pas forcément à nos auditeurs.
- Alors du covering, c'est super simple.
- C'est un film vinyle qu'on va chauffer.
- Et qu'on va ensuite appliquer sur le véhicule pour changer l'esthétique de la voiture.
- Donc ça permet aussi de protéger le véhicule.
- Mais c'est surtout pour faire un changement esthétique.
- C'est un changement esthétique.
- C'est une forme de tuning, c'est ça l'idée ? Ça peut être du tuning ou juste vraiment pour un véhicule sans forcément passer par une peinture.
- D'accord.
- Et donc ça permet d'ajouter des motifs avec des motifs parfois originaux qu'on vous demande.
- Quel type de motifs on vous demande d'ajouter sur les véhicules ? Qu'on vous laisse.
- Alors on peut faire soit des motifs avec du fil de coupe par exemple.
- Donc des bandes, des ronds, enfin plein de choses.
- Ou sinon on peut vraiment faire des motifs avec, on passe par une imprimerie en fait.
- Et puis ils nous impriment le film.
- Ensuite on le met sur le véhicule.
- Mais je n'en ai pas fait encore.
- J'ai fait que des coverings assez simples.
- Assez simple.
- Mais alors j'imagine qu'il y a toute une technique pour poser ce film-là sur la voiture.
- Il faut être assez précis ? Oui, il faut être très minutieux.
- Oui.
- Alors respecter les temps de chauffe, respecter les finitions, bien nettoyer le véhicule auparavant.
- Et puis ensuite, il faut utiliser son savoir-faire.
- Oui, avec à chaque fois en plus des voitures différentes.
- Donc il faut s'adapter.
- J'imagine que certaines voitures sont plus difficiles à retravailler que d'autres.
- Ah oui, oui.
- Par exemple, on a fait un classe G il n'y a pas longtemps.
- C'était assez compliqué.
- Oui, mais bon, on prend le temps.
- Alors vous, vous avez un parcours assez atypique, Jeanne Arnoux.
- Puisque vous avez commencé dans le mannequinat avant de fonder votre entreprise de coverings automobiles.
- Comment elle est née cette passion-là pour le covering ? J'ai toujours aimé les voitures.
- Et puis, en fait, j'ai toujours voulu travailler pour moi-même, être mon propre patron.
- Et je voulais faire un covering.
- Et je me suis dit, pourquoi pas faire une formation ? J'ai bien aimé le covering.
- Du coup, par la suite, je me suis lancée.
- Puis j'ai créé ma société.
- J'ai travaillé.
- Et puis voilà.
- Et puis ça marche plutôt bien.
- Il y a des formations véritablement qui existent.
- Pour faire du covering, pour apprendre ce métier-là.
- Oui, oui, oui.
- Moi, je fais des formations, justement.
- Parce que quand j'avais fait ma formation, il y a un peu plus d'un an, j'ai bien aimé.
- Mais c'était trop court.
- Et on était trop dans la formation.
- Du coup, je propose mes formations.
- Ce n'est pas moi qui forme.
- Mais je reste avec les élèves.
- Et du coup, je fais des formations à mon image.
- Et je trouve que c'est beaucoup mieux structuré.
- Comment vous le voyez, l'avenir de cette profession du covering ? C'est un marché qui est en excursion.
- Est-ce que c'est en expansion ? Oui, je trouve que c'est vraiment en expansion.
- Avant, ce n'était pas du tout connu.
- Moi non plus, je ne le connaissais pas depuis très, très longtemps.
- Mais dès que je m'en suis informée, ça a commencé déjà à prendre un peu d'ampleur.
- Donc, je pense que oui, c'est en expansion.
- Avec tout type de public que vous avez, finalement.
- Oui, parce qu'il y a aussi des professionnels.
- Il...
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