Retranscription des premières minutes :
- « Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize. » « Sud Radio, la vie en vrai à bientôt 6h40. Depuis plusieurs mois à Perpignan, dans le secteur polygone, des entreprises sont la cible de vols de cuivre et de climatisateurs.
- Au total, depuis le début de l'été, une vingtaine de commerces ont déjà été touchés.
- Loïc Didomizio, bonjour. » « Oui, bonjour. » « Et bienvenue sur Sud Radio. Vous êtes le propriétaire d'un restaurant, le restaurant d'Aki d'ailleurs.
- Et vous avez vous-même été victime de ces vols. Ça s'est produit pour vous dans la nuit du 27 au 28 septembre.
- Racontez-nous, que s'est-il précisément passé cette nuit-là ? » « Oui, tout à fait. Alors en fait, des individus sont rentrés dans l'enceinte de notre restaurant qui est protégé par des grilles et un portail métallique.
- Et en fait, ils ont sectionné tous les tuyaux de cuivre des moteurs de climatisation et les moteurs des vitrines réfrigérées qui sont situés à l'extérieur, mais bien protégés par des grilles extérieures.
- Et ils ont même été jusqu'à couper les tuyaux de cuivre de la cuve de gaz extérieure. » « Oui, parce que du cuivre, il y en a partout, quoi, véritablement ? » « Sur la zone où on travaille et chez tous les professionnels, oui, techniquement, du cuivre, il y en a partout.
- Plus ou moins protégé, parce que sur la zone, on peut dire que les blocs de climatisation qui étaient en hauteur ont été plutôt préservés.
- Mais dès que c'était accessible par un camion nacelle ou avec un petit peu de hauteur, ça a disparu à tous les coups. » « Vous en avez pour combien d'euros ? » « De dégâts, Loïc Didomizio. » « Alors, nous, ce qui est le plus frustrant, c'est que techniquement, il y a eu pour 18 euros de cuivre volé.
- Et aujourd'hui, on est sur près de 10 000 euros de dégâts en réparation, sous réserve que les moteurs puissent redémarrer une fois que la réparation sera faite. » « J'insiste là-dessus, 18 euros de cuivre volé pour des dégâts, pour vous, de 10 000 euros.
- C'est dire les conséquences de vol.
- D'un peu de cuivre, finalement. C'est juste ça, quoi. » « Et ça va au-delà de ça, en fait.
- Ce vol nous empêche de travailler comme on le fait correctement.
- Parce qu'à aujourd'hui, il faut savoir que les dégâts ont été faits dans la nuit du 27 au 28.
- Et à aujourd'hui, je n'ai pas encore eu d'expert qui est venu pour pouvoir déclencher les réparations.
- Et tant que cet expert-là n'est pas venu, je suis interdit de faire les réparations.
- Sinon, ça ne sera pas pris dans l'expertise de l'assurance. » « Ça veut dire que votre expertise, c'est de faire les réparations. » « C'est-à-dire que votre expertise, c'est de faire les réparations. » « Ça veut dire que votre restaurant est fermé, toujours fermé aujourd'hui ? » « Alors non. En fait, on a pris le gauche.
- C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on a fait la réparation la plus importante, qui est la réparation de la cuve de gaz.
- Parce que sinon, la chef Floriane Millet ne pouvait pas travailler.
- Parce que sans gaz, pas de cuisson.
- Donc on sait que déjà, cette réparation sera à nos frais parce que l'assurance risque de ne pas la prendre.
- Et après, pour le reste, on le fait sans nos vitrines réfrigérées.
- Donc on a eu aussi la perte des matières premières qui étaient dans cette vitrine.
- « Oui, bien sûr. » « Et pour le moment, on s'est débrouillés à tout mettre à droite, à gauche, dans les frigos et à faire au mieux, en fait. » « Votre assurance, elle vous a dit, surtout ne réparez pas. Attendez. » « C'est ça, tout à fait. » « C'est compliqué quand on a un restaurant d'attendre. » « Mais de toute façon, même la commissaire qui s'occupe de l'enquête nous a conseillé de ne pas réparer.
- Parce que j'ai des confrères qui ont été dans l'urgence et qui ont fait les réparations et qui se sont refait piquer les blocs moteurs en suivant.
- C'est-à-dire qu'il y a...
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