Retranscription des premières minutes :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- Il est bientôt 6h40 sur Sud Radio, la vie en vrai, les métiers de l'automobile à l'honneur à quelques jours de l'ouverture du Salon International Equipe Auto Sud Radio et Partenaires.
- Ça commence dans une semaine tout pile, le 14 octobre prochain, ce sera à Paris-Port-de-Versailles.
- Ce matin, tenez focus sur l'électronique qui envahit nos voitures et qui oblige les professionnels à s'adapter en permanence.
- Bonjour Gérald Sgobo, et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio.
- Je vous présente, vous êtes garagiste, vice-président de la Fédération Nationale de l'Automobile et président du CFPA, c'est l'organisme de formation pour les professionnels de l'automobile.
- La formation qui, je le disais, évolue au rythme très soutenu des évolutions technologiques.
- Aujourd'hui, comment on forme les jeunes mécaniciens ? Parce qu'il faut les former à la mécanique, mais également, de plus en plus, j'imagine, à l'informatique.
- Oui, absolument. Alors, comment on forme les mécaniciens ? Les jeunes, en fait, on les forme en réalité tout au long de la vie.
- Forcément, compte tenu des évolutions technologiques permanentes que vit l'automobile, on est forcément dans cette optique.
- Bien sûr, la formation initiale chez les jeunes évolue également, mais l'intérêt finalement dans nos métiers, c'est le principe de l'alternance, donc de recevoir ces jeunes dans nos ateliers et de permettre justement de les confronter, on va dire, à ces évolutions quasi au quotidien.
- C'est le principe de l'alternance et l'avantage aussi de l'alternance. D'ailleurs, à ce propos, sur la question de l'évolution qu'on a, l'évolution technologique de nos voitures, est-ce qu'aujourd'hui, les pannes que vous devez réparer sont devenues majoritairement des pannes électroniques ? C'est le cas aujourd'hui ? Alors, oui, forcément, mais j'allais dire, cela reste malgré tout des pannes mécaniques, mais dont la retranscription se fait de manière électronique.
- Aujourd'hui, en fait, ce qui se passe, c'est qu'il y a deux parties, on va dire, on peut distinguer deux parties, c'est-à-dire la partie gestion électronique du moteur et la partie, on va dire, un peu plus gestion et sécurité, des éléments de sécurité, freinage, ABS, etc.
- qui se fait aussi par l'électronique. Donc, en fait, la panne, finalement, est souvent... On a l'information de la panne...
- En fait, on va la détecter, on va la détecter via un certain nombre d'appareils, de logiciels qui vous aident, au final, à avoir un diagnostic peut-être plus rapide.
- C'est ça. Voilà. Alors, oui, mais en même temps, il ne faut pas tomber non plus dans le piège en croyant que l'informatique est la solution à tout. C'est-à-dire que derrière, il faut un gros travail d'interprétation.
- Et comme je le dis habituellement, l'intelligence de la personne dans le travail ne pourra jamais être remplacée par l'intelligence artificielle.
- Il faut un gros travail d'interprétation.
- Il y a un gros travail d'interprétation derrière. Comment ça se passe concrètement ? Est-ce que chaque marque a ses propres logiciels et appareils pour vous aider à détecter ces pannes ? Alors, oui, chaque marque a ses propres systèmes.
- Informatique, logiciel et autres. Il existe malgré tout des appareils multimarques avec lesquels aujourd'hui on peut intervenir d'une manière de plus en plus large.
- Il y a une directive européenne qui, il y a quelques années, a obligé les constructeurs à donner accès aux informations techniques et informatiques concernant leurs véhicules.
- De ce fait, les constructeurs ont, on va dire, organisé différemment.
- L'accès à leurs données via l'informatique.
- Donc aujourd'hui, il faut qu'on montre pâte blanche dans nos ateliers.
- C'est-à-dire qu'il faut qu'on ait tout un tas d'habilitations pour pouvoir accéder au site des constructeurs et, à partir de là, faire les opérations comme le ferait n'importe quel constructeur lorsque vous allez dans la concession de la marque.
- Parce qu'auparavant, on ne pouvait pas réaliser l'ensemble de ces opérations.
- C'était beaucoup plus compliqué, c'est ça, Gérald Sgobo ? C'était plus compliqué.
- C'était plus compliqué.
- Bon, et puis, il y avait aussi, alors, il y a peu de temps, vous aviez le système informatique, mais il était sur site, dans vos ateliers.
- Aujourd'hui, en fait, lorsque vous vous connectez à une voiture, en réalité, votre ordinateur est connecté sur la plateforme, sur le site du...
Transcription générée par IA