Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, la vie en vrai.
- 6h39 sur Sud Radio, direction Lardèche, on retrouve notre invité Dominique Courby, bonjour ! Bonjour ! Bienvenue sur Sud Radio, on est à Saint-Péret, c'est ça ? Oui, enfin on est sur le canton de Saint-Péret.
- Sur le canton de Saint-Péret.
- Et le drone a travaillé sur la commune de Saint-Péret, sur l'appellation Saint-Péret.
- Et bien vous faites très bien de parler de ce drone parce que c'est de ça qu'on va parler justement.
- Vous êtes le co-gérant du domaine Courby, domaine viticole.
- Les vignerons ont désormais le droit d'utiliser des drones pour épandre des produits sur leurs vignes.
- Il a fallu carrément passer par une loi pour ça.
- Elle a été publiée cette semaine au journal officiel.
- Pourquoi il fallait passer par la loi ? Alors ça c'est lié à la législation française.
- C'est vrai qu'ensuite, ça fait déjà longtemps qu'ils utilisent les drones.
- C'est visiblement moins compliqué, moins bureaucratique.
- Et il ne semble pas qu'il y ait plus d'accidents aéronautiques qu'en France.
- Mais bon, c'est la législation qui nous oblige à passer par une loi.
- C'était le sens de ma question justement, la bureaucratie.
- Quoi qu'il en soit, on en est là.
- Vous allez pouvoir vous servir enfin de ces drones pour épandre des produits.
- Alors c'est sur certaines surfaces, pas toutes, ça dépendra de la pente.
- Pourquoi vous aviez besoin d'utiliser des drones ? Alors jusque-là, on prêtait à dos d'hommes des atomiseurs portés.
- C'est particulièrement pénible physiquement et les opérateurs étaient exposés aux produits alors que là, il n'y a plus de risque d'intoxication par les utilisateurs.
- Quand je parle d'intoxication, il faut faire attention.
- On utilise des produits bio malgré tout, donc c'est du soufre, du cuivre et voilà.
- Exactement et ça c'est important justement, c'est pour ça que vous y teniez.
- Donc vous allez gagner du temps.
- Ce sera plutôt bon pour la santé de vos employés.
- De vos employés, de vos salariés et en plus, ce sera moins fatigant.
- Exactement, c'est pour ça que ça a été limité à l'usage dans des pentes très marquées.
- Oui, c'est ça, des pentes de 20% déjà.
- Donc ça commence à descendre et surtout, ça monte dur.
- Donc quand on doit les faire, ça vous fait gagner beaucoup de temps, j'imagine.
- J'imagine aussi que vos salariés s'en réjouissent.
- Est-ce que ça va vous permettre de faire des gains de productivité ? Pas vraiment, non, non, ce n'est pas l'objectif.
- Non, non, non, ça nous...
- Honnêtement, c'est la pénibilité qui est l'avantage premier.
- Bon, en tout cas, ça vous l'aurait dit.
- Comment ça se passe maintenant ? Vous allez faire comment ? Vous allez contacter une entreprise qui possède des drones ? Vous allez accrocher les produits à ces drones et ils vont les épandre comme ça ? Ou c'est vous qui allez les utiliser vous-même, ces drones ? Alors, c'est déjà le cas.
- Dès cette année, on a entrepris de traiter une partie du vignoble avec une société de prestation de services qui est propriétaire des drones.
- On paye une prestation.
- Alors, c'est sur combien d'hectares ? Ça coûte combien ? Alors là, c'est sur 3 hectares et ça coûte 4 000 euros l'hectare.
- C'est-à-dire qu'il y a 10 passages.
- Oui, 10 passages quand même, donc ça, c'est important.
- Allez, maintenant, on va parler aussi de vos produits.
- Non, il n'y a plus qu'à 10 passages, pardon, excusez-moi.
- C'est un forfait jusqu'à 10 passages, voilà.
- Bon, c'est déjà pas mal, écoutez.
- Ça nous rappelle quelques images de films.
- En plus, c'est dans un coin très joli.
- On peut le préciser.
- Parlons maintenant de vos produits.
- Vous êtes à Saint-Péret, on l'a dit, de vos produits.
- Que disent vos bouteilles, vos vins, vos hectares, j'imagine, à déguster avec modération ? Qu'est-ce que vous utilisez comme produit dessus et surtout, à quoi ils servent ? Parce que c'est toujours inquiétant quand les consommateurs entendent « on va épandre des produits », mais ils ont un vrai intérêt, en fait.
- Alors, en réalité, on ne peut pas faire sans.
- Depuis le XIXe siècle, les vignobles sont envahis par l'audium et le mildiou, des maladies qu'on ne connaissait pas, mais...
Transcription générée par IA