Retranscription des premières minutes :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- Il est 6h40 sur Sud Radio, la vie en vrai, le rugby J-1 avant la grande finale du Top 14.
- Ce sera demain soir au Stade de France, le Stade Toulousain qui affronte l'Union Bordeaux-Bègle.
- Affiche de rêve à suivre sur Sud Radio, bien évidemment.
- Et ce matin, en attendant, je reçois le père d'un des joueurs de ce match de cette grande finale, Pascal Buros.
- Bonjour.
- Bonjour. Bienvenue sur Sud Radio. Un grand merci d'être avec nous ce matin, comme votre nom l'indique.
- Vous êtes le papa de Romain Buros, l'arrière de l'UBB.
- Bon, confiant ou un peu stressé avant cette finale, Pascal Buros ? On va dire un peu stressé quand même.
- C'est le grand Toulouse qui est en face, donc on connaît leurs qualités.
- Et je pense que les 60 points de l'année dernière ne sont pas oubliés.
- Et le palmarès qu'a Toulouse parle de lui-même.
- Oui, l'UBB, il y a pris une petite piquette l'an dernier, finale de Top 14.
- Il y a une revanche à prendre demain soir.
- Je ne sais pas si c'est une revanche, mais il faut peut-être effacer ce match-là pour arriver à le solder.
- Il est dans quel état d'esprit, votre fils ? Je ne sais pas si vous l'avez vu récemment.
- Il l'aborde comment, cette finale ? Finale de Top 14.
- Il l'aborde normalement, avec beaucoup de crainte et avec beaucoup d'envie.
- Lui ne l'aborde pas comme une revanche, c'est une continuité.
- L'UBB est en train de grandir et c'est par ces matchs-là, par le score de ces matchs-là, que ça continuera.
- Et ne pas se mettre la pression, prendre ce match peut-être comme un autre, finalement, pour ne pas s'ajouter du stress.
- Et pouvoir jouer pleinement.
- Vous savez, d'ailleurs, si...
- Je vous pose la question, mais est-ce qu'il sera titulaire demain soir, votre fils ? Est-ce que vous le savez ? Oui, sans masquer, oui, oui, il jouera.
- Il jouera, ben oui, parce que c'est devenu véritablement un incontournable de l'UBB.
- Vous parlez rugby, d'ailleurs, ou pas, avec lui, habituellement ? On va dire de moins en moins, c'est leur métier.
- Ils ne veulent pas parler que de rugby non plus.
- Alors nous, parents, ça nous intéresserait un peu plus.
- Mais il faut savoir aussi rester à sa place et ne pas parler que de ça.
- Moi, personnellement, quand je pose des questions, j'ai des réponses.
- Mais on évite de ne parler que de ça.
- Ben oui, on ne parle pas que de ça, il y a plein d'autres choses, effectivement, à partager en famille.
- Exactement, c'est des hommes.
- Avant tout, ils ont leur vie de famille et toutes les contraintes de la vie.
- Donc en tant que parents, on parle aussi beaucoup d'autres choses.
- Bien sûr.
- Justement, c'est quoi ces qualités et ces petits défauts, peut-être, à votre fils ? Ces qualités, je vais dire que c'est...
- Il y en a plein.
- Oui, oui, non, mais après, comme tous les parents, je pense qu'au niveau du rugby, c'est un grand professionnel.
- Il ne laisse pas de...
- Il n'y a pas de...
- Il ne laisse rien au hasard.
- Et humainement ? Oui, dans sa...
- Ah oui, et dans sa préparation.
- Oui, oui, il ne laisse...
- Il n'y a rien qui est laissé de côté dans l'approche, dans beaucoup de choses.
- Professionnellement, je pense qu'il est bien.
- Est-ce que vous vous souvenez du moment où votre fils a voulu se mettre au rugby ? Oui, oui, bien sûr.
- Mais c'est arrivé petit à petit.
- Ça a commencé dès son plus jeune âge à l'école de rugby, où on l'a mené à Rassuradour.
- Et puis après, il y a eu une période où il faisait aussi de l'athlétisme.
- C'était les années collège.
- Il avait participé à deux championnats de France avec le NSS, et qui lui plaisait énormément.
- Je peux dire aussi que si l'athlétisme...
- Lui avait proposé des structures, quand il est rentré au lycée, que lui a proposé le rugby avec un mêlé pour l'espoir.
- Je pense que si l'athlétisme avait proposé des structures identiques, il serait parti à l'athlétisme.
- Ça lui plaisait énormément.
- Ah bah oui, mais c'est...
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