Retranscription des premières minutes :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- 6h40, Sud Radio, la vie en vrai. Nous parlons ce matin des violents orages qui ont traversé le pays hier soir, cette nuit.
- Dégâts importants et parmi les départements touchés, le département des Landes. Eric Catus, bonjour.
- Oui, bonjour Benjamin.
- Et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio. Vous êtes le gérant de la chambre d'hôte du château d'Estrac, qui demeure de la fin du XVIIIe siècle, qui est située au cœur de la Bastide anglaise d'Astingue.
- C'est aux portes du Pays Basque que vous avez subi vous-même un très gros orage de grêle hier.
- Déjà, comment vous allez ce matin, Eric Catus ? Écoutez, ça va. La nuit a un peu réparé le stress, on va dire, mais les dégâts sont effectivement toujours là.
- Ça a été violent hier ? Oui, très violent. On avait déjà subi des orages sur la Bastide.
- Il y a quelques années, de grêle, avec des grêlons qui faisaient à peu près la taille de balles de golf, ça avait déjà été un peu compliqué.
- Mais là, je dois dire que je n'avais jamais vu quelque chose d'aussi violent et d'aussi soudain.
- C'est arrivé à une vitesse incroyable.
- Et la violence a été aussi incroyable que la vitesse avec laquelle cet orage s'est abattu sur la Bastide et sur la région.
- Impressionnant.
- Ça veut dire que dans ces moments-là, forcément, c'est rapide, mais la peur, elle est là.
- Oui, la peur est là parce qu'on voit ce qui tombe d'un seul coup et la violence avec laquelle ça tombe.
- Évidemment, on imagine bien qu'il va y avoir plein de choses derrière, plein de conséquences.
- Mais en même temps, on essaie de sauver un peu ce qu'on peut sauver parce qu'il y avait la terrasse qui était en place, quelques voitures qui étaient dehors.
- Mais en fait, à part regarder tomber, prendre effectivement quelques photos ou quelques vidéos, en se disant que peut-être les assurances le demanderont, on voit bien qu'on ne peut rien faire d'autre.
- Et puis, on ne peut pas vraiment se déplacer dehors parce que là aussi, ça reste dangereux.
- Il faut imaginer des agglomérats de grénons qui font la taille d'une balle de tennis et qui sont lancés à pleine vitesse partout.
- Vous ne pouvez pas bouger, en fait. Il faut aussi vous protéger.
- Bien sûr.
- Vous avez fait le tour de...
- ...de votre propriété. Les dégâts, qu'est-ce qui a été touché, Rikiatus ? Alors, la toiture, beaucoup, évidemment, avec des impacts impressionnants.
- Puisqu'évidemment, on se doute bien qu'un objet de ce poids...
- C'est un peu comme si vous lanciez une boule de pétanque.
- J'exagère un petit peu, mais c'est presque ça à pleine vitesse sur une toiture.
- Donc, on imagine bien les dégâts que ça peut faire.
- Ça fait des trous.
- C'est passé carrément à travers la toiture.
- Même s'il y a des couches...
- ...excessives d'ardoises, puisque nous, c'est de l'ardoise, en tout cas, sur le domaine, les grêlons sont passés à travers et ont fait des trous conséquents.
- Donc, la toiture, d'abord, dans un premier temps, parce qu'évidemment, il va falloir sécuriser tout ça très vite pour éviter qu'ensuite, en cas de pluie, ça n'affecte les plafonds et que ça crée des dégâts complémentaires.
- Et puis, les voitures.
- Les voitures, c'était dehors, avec des bosses, à peu près, sur l'ensemble des voitures, c'était dehors.
- Des pare-brises.
- Beaucoup de pare-brises qui ont cassé.
- Je parle pour nous, mais je parle pour le village également, avec certains pare-brises qui ont complètement explosé, d'autres qui sont complètement endommagés, qui va évidemment falloir changer.
- Les panneaux photovoltaïques, beaucoup, puisqu'on est dans une région où il y a pas mal, et de plus en plus, de panneaux photovoltaïques.
- J'ai discuté avec une amie hier qui me disait que tous nos panneaux sont finis.
- Il faut tout remplacer.
- Parce que rien n'a survécu à ça.
- Je disais, vous avez une chambre d'hôte.
- J'imagine qu'on est rapidement rattrapé par la réalité.
- Annulation à prévoir, forcément ? Alors, non, pas forcément.
- En tout cas, pas encore.
- J'espère que ça ne sera pas le cas.
- D'accord.
- Parce que les chambres elles-mêmes, évidemment, n'ont pas été touchées.
-...
Transcription générée par IA