Retranscription des premières minutes :
- Picotis Solaire, expert en solutions photovoltaïques pour un avenir durable et Akena, la reine des vérandas et des pergolas, vous présente Sud Radio, la planète demain, Christophe Debian.
- Bonjour et bienvenue sur Sud Radio pour un nouvel épisode de la planète demain, la seule émission de radio dédiée à l'écologie positive qui donne la parole aux acteurs du changement et aux porteurs de solutions environnementales innovantes.
- Alors aujourd'hui nous avons donc le plaisir de recevoir dans les studios de Sud Radio deux acteurs importants de la transition écologique.
- J'ai nommé Charles Duval-Leroy qui est directeur général de la maison de Champagne Duval-Leroy, du même nom, et Simon Bestel, cofondateur de FEV.
- On dit bien FEV, c'est bien cela ? C'est ça.
- Bonjour, bonjour à tous les deux.
- Bonjour.
- Alors Charles Duval-Leroy, l'histoire de votre famille débute en 1859.
- Depuis six générations, vous incarnez le savoir-faire champenois en créant avec délicatesse des champenoises.
- Champagne d'excellence, vous avez pour philosophie environnementale le respect du terroir pour l'élaboration de grands vins.
- Qu'il s'agisse du travail des sols, de la préservation de la croissance, de l'accroissement pardon, de la biodiversité ou de l'installation de panneaux photovoltaïques, vous avez décidé de limiter au maximum votre impact sur l'environnement.
- Vos objectifs environnementaux semblent être multiples, mais quels sont-ils précisément ? Comme vous l'avez dit, on est là depuis longtemps et on touche tous les métiers.
- On est donc depuis six générations à travailler la terre, depuis six générations à faire de l'embouteillage, donc un travail dit industriel.
- Et aussi, on travaille sur de la distribution, donc à devoir voyager partout dans le monde pour montrer nos champagnes.
- Donc on essaye d'être intelligent à chaque niveau.
- Et c'est vrai que le premier niveau et le plus visible, c'est le travail de la terre.
- Alors quel mode de culture visant à préserver l'environnement et à favoriser la biodiversité pratiquez-vous sur votre domaine ? On essaie d'être dans une culture déjà.
- Durable, mais on est dans une réflexion déjà dans le futur.
- C'est en plus qu'elle soit durable, c'est pas forcément biologique, biodynamique.
- C'est qu'elle soit la plus économe possible en tout.
- Donc le moins d'intrants possibles, le moins de travail possible, le moins de passages possibles.
- Donc c'est pas qu'une question bio ou pas bio, c'est une question globale sur la dépense en CO2 qui n'est jamais intégrée dans le coût carbone qui n'est pas intégré dans l'agriculture bio.
- Alors vous vous êtes donné une mission qui est celle de perpétuer.
- Le cercle vertueux entre culture et nature, on l'aura compris, avec une démarche viticole vraiment responsable.
- Mais pour ce faire, quels sont les enjeux environnementaux et réglementaires que vous avez identifiés ? Les enjeux, ils sont multiples déjà.
- La Champagne, elle est intelligente, elle travaille en collectif.
- Je dirais pas que Duval-le-Roi travaille mieux que les voisins.
- On a été pionniers il y a une trentaine d'années sur ce développement de moins d'intrants.
- Aujourd'hui, on a zéro pesticide, zéro insecticide.
- Mais toute la Champagne y tend.
- Donc c'est vrai qu'on réfléchit en global.
- Ces 33 000 hectares, ces 33 000 hectares qui sont pensés en un seul bloc, que le petit vigneron à 3 hectares ou que la plus grande maison, tout le monde travaille dans cette bonne conscience.
- Et le futur passe aussi avec les nouvelles technologies sur comment travailler intelligemment avec l'IA, avec le travail de demain pour préserver la ressource.
- Alors justement, et pour approfondir un petit peu la question, pour préserver la biodiversité et protéger votre vignoble de façon plutôt raisonnée, comment travaillez-vous les sols ? Les sols, on essaie de moins les travailler possible.
- Donc on travaille sans herbicides, sans insecticides.
- Donc on les laisse respirer.
- On fait un travail du sol qui va être mécanique.
- Donc on n'est plus du tout avec des herbants ou des produits ou des intrants.
- Donc on va le travailler à la main et pied par pied et le plus naturellement possible.
- Et cet enherbement permet-il réellement d'améliorer la structure du sol ? Oui, au moins déjà sur les niveaux d'azote.
- On peut travailler sur...
- Il n'y a plus besoin de l'enrichir.
- On essaie aussi de donner à nourrir notre sol par elle-même.
- Donc...
Transcription générée par IA