Retranscription des premières minutes :
- Picotis Solaire, expert en solutions photovoltaïques pour un avenir durable et Akena, la reine des vérandas et des pergolas, vous présente Sud Radio, la planète demain, Christophe Delien Bonjour et bienvenue sur Sud Radio dans la planète demain, un nouvel épisode qui est en fait l'épisode de la seule émission de radio dédiée à l'écologie positive qui donne la parole aux véritables acteurs de la transition écologique et aux porteurs de solutions.
- Alors aujourd'hui, nous avons le plaisir de recevoir dans les studios de Sud Radio deux véritables acteurs du changement.
- J'ai nommé Corentin Dejean, cofondateur de Eclos, l'innovation française qui transforme le réemploi des housses de palettes et Laurent Gabart qui lui est directeur général de Rijolt, leader de l'organisation d'événements d'entreprise. Bonjour messieurs.
- Bonjour Christophe, bonjour à tous.
- Alors, entre la nouvelle réglementation européenne et ses déclinaisons françaises, la pression s'intensifie sur les...
- les emballages de transport à usage unique.
- Cher Corentin Dejean, vous êtes donc cofondateur de Eclos, l'innovation française qui transforme le réemploi des housses de palettes d'une contrainte écologique en levier de performance.
- Pouvez-vous, en quelques mots, nous présenter votre entreprise ? Alors complètement, Eclos, ce sont des emballages réutilisables pour palettes.
- Le but, c'est de remplacer leur alternative plastique jetable actuelle.
- Donc on va avoir une housse réutilisable qui vise à remplacer le film et une coiffe réutilisable qui vise à remplacer la coiffe jetable.
- Mais quelle est la mission ? Quelle est la mission de votre marque, en fait, la vraie mission ? Alors, la mission, pour nous, c'est de faire du standard, enfin, c'est de faire du réemploi le standard et de l'usage unique l'exception.
- Puisqu'aujourd'hui, dans la quasi-totalité des cas, c'est de l'usage unique qui est utilisé.
- Sauf que la plupart des flux sont propices à l'utilisation de solutions réutilisables.
- Et vous avez une vision particulière derrière votre démarche.
- Qu'est-ce qui vous anime au quotidien, en fait ? Il y a évidemment une volonté de réduire la consommation plastique de nos acteurs économiques.
- Et c'est aussi une vision un peu plus globale de voir le modèle actuel linéaire comme un modèle qui n'est pas de fait durable.
- C'est-à-dire qu'on va forcément arriver à bout des ressources qu'on a actuellement.
- Et donc, le but, c'est d'utiliser au maximum les ressources qu'on importe et qu'on produit avant de s'en débarrasser.
- Serait-ce à dire que les déchets deviennent des ressources ? Les déchets sont des ressources.
- Mais ils sont aussi des ressources avant de devenir déchets.
- Et c'est ça qui est important et qui est souvent négligé.
- On parle de l'économie linéaire et de l'économie de recyclage.
- On pense qu'il faut aller encore plus loin, aller vers l'économie circulaire.
- Et avant d'arriver à l'économie de recyclage, il faut avoir réutilisé plusieurs fois les emballages, les produits et les avoir reconditionnés, réparés, etc.
- Alors, Eclos est une entreprise française qui mise sur le réemploi, on l'aura compris, et sur la durabilité.
- Comment est née cette idée à la base ? Alors, à la base, je travaillais tout simplement dans un grand fast-food américain.
- Et on avait des petites livraisons qui produisaient des grandes quantités de déchets.
- Et donc, c'est là que j'ai commencé à avoir un petit peu la problématique.
- C'était un travail à côté de mes études.
- Et ensuite, ça a fait son petit bout de chemin.
- Pendant quelques années, on a développé Eclos.
- On a commencé à réfléchir à la problématique en 2020 et à créer l'entreprise en 2022.
- Alors, qu'est-ce qui vous a donné envie de créer une marque qui s'attaque à un sujet aussi peu visible que les déchets de la logistique ? Alors, c'est ça.
- Les deux premières années, concrètement, on ne venait pas forcément de la logistique.
- On en avait fait un petit peu indirectement.
- On avait été en bout de chaîne dans les magasins.
- Mais on avait l'impression qu'il y avait un problème.
- On avait l'impression que c'était un statu quo que personne ne voulait challenger.
- Et on a vite remarqué que c'était effectivement le cas.
- Personne ne venait challenger ça.
- Beaucoup s'intéressaient.
- On commençait à interdire les pailles en plastique à l'époque.
- Donc, on était vraiment sur des signaux encore très faibles.
- Mais on s'est...
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