Retranscription des premières minutes :
- 6h48 à Sud Radio, c'est bon à savoir. La France compte aujourd'hui sur ses routes près de 180 000 bornes de recharges électriques.
- L'objectif d'ici 2030, c'est de doubler ce chiffre pour le passer à 400 000. Mais est-ce réellement réaliste ? Ces bornes sont-elles bien réparties sur l'ensemble du territoire ? Par ailleurs, pour le savoir, je reçois le président fondateur de l'entreprise Station I.
- Bonjour Alain Roland. Bonjour. Et un grand merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio.
- Alors Station I, c'est le premier réseau national des stations électriques multiservices en France.
- Commençons par ce chiffre-là, 400 000 bornes d'ici 2030. Est-ce que c'est véritablement réaliste selon vous Alain Roland ? Alors d'un point de vue installation, oui. D'un point de vue financement, ça représente un certain montant puisque ça représente à peu près sur les six prochaines années...
- En tout, entre l'installation et la maintenance, à peu près 10 milliards d'euros.
- Et ce financement, il est important. 10 milliards d'euros, il pèse sur qui exactement ? Alors aujourd'hui, il y a tout un tas d'entreprises dont on fait partie qui sont les investisseurs privés.
- Et donc on a déjà plusieurs milliards de disponibles par des financeurs privés.
- Et puis on est tous en train d'aller se déployer sur trois endroits, gros endroits différents comme les autoroutes par exemple, les entreprises ou encore les espaces publics.
- Dans les villes.
- Le frein financier véritablement, c'est le frein principal à l'installation de nouvelles bornes électriques, si je vous suis bien ? Ben disons, il faut un modèle économique qui tienne. C'est pour ça que nous on fait du multiservice.
- C'est-à-dire l'électrique seule, la charge électrique seule, vu les discussions qui ont cours en France et en Europe et ailleurs d'ailleurs sur la voiture électrique. Ben quand on a à côté de ça des services autour des télécommunications, on voit qu'il y a 8 millions de personnes qui vont être coupées de la DSL, ça me semble quand même utile.
- Ou encore des casiers pour décarboner. Ben on trouve des modèles dans lesquels, un peu comme un supermarché, il va avoir vente de l'essence et d'autres services qui sont à côté. Et donc ça permet de tenir et d'avoir des sociétés qui puissent être pérennes.
- Oui, d'avoir une rentabilité. Combien ça coûte aujourd'hui d'installer une borne de recharge, Alain Roland, pour avoir une petite idée ? Alors en gros, un point de charge, c'est un pistolet, enfin c'est quelque chose qu'on met sur sa voiture. Ça coûte environ 15 000 euros, en fonction de là, des superchargeurs ou des chargeurs qui sont là.
- Oui.
- Des superchargeurs ou des chargeurs qui sont un peu plus lents. Nous, on va surtout sur des... Où est-ce qu'on va ? On va dans les endroits dans lesquels vous, comme moi, on va aller charger sans y penser. On va s'arrêter trois quarts d'heure à une heure et demie pour aller soit faire du sport, des courses ou autre chose. Puis il y en a d'autres qui mettent des superchargeurs sur des autoroutes.
- Ce qui est important de noter, c'est que cet investissement, il est fait complètement par le privé. Et puis surtout, derrière, on paye de redevances aux collectivités.
- Donc ça nous semble à la fois faire une économie en argent public et en même temps, derrière, avoir une ressource quand même pour les collectivités.
- Oui, une ressource. Et puis j'imagine que vous travaillez de concert avec l'ensemble de ces collectivités locales.
- Alors oui. Et puis surtout, nous, Station Eau, on a la chance d'être soutenu aussi par... On a un actionnaire qui est la Banque des Territoires.
- Donc on a quand même une mission territoriale. On va dans les petits villages de 200, 300 habitants avec des télécommunications, d'ailleurs.
- Ou alors, ça nous arrive aussi... On est à Meaux, chez Jean-François Copé. On a aussi la Banque des Territoires qui, très, très trop, a cru dans le projet avec Olivier Sichel qui était venu sur la première station à l'inaugurer.
- Donc tout ça, ça nous donne trois grands ensembles où on va se déployer. Et puis, encore une fois, il faut pouvoir aussi payer avec la carte bleue.
- Il faut...
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