Retranscription des premières minutes :
- Évolise, la solution de gestion et de facturation pour les TPE-PME présente.
- Sud Radio, c'est bon à savoir.
- C'est bon à savoir, des problématiques et des réponses concrètes.
- Nous allons aborder la fameuse dématérialisation des factures pour les entreprises.
- Attention, ça commence d'ici 2026.
- Comment s'y préparer au mieux ? Un expert de la question, il est comptable chez Cofif dans le Val-d'Oise à Franconville.
- Bonjour Jimmy Lebrigand.
- Oui, bonjour Frédéric Brindel.
- Alors, ça fait peur à tout le monde parce que ceux qui ont leur entreprise, ont leurs petites factures, les papiers, tout ça, on oublie, tout est dématérialisé.
- Ça se passe comment ? Oui, effectivement, ça rentre en vigueur au 1er septembre 2026.
- Il est important de préciser sur le format.
- La dématérialisation, ce n'est pas seulement un mail ou un PDF scanné.
- C'est vraiment l'envoi d'un fichier structuré qui comporte des mentions obligatoires et qui peut être dématérialisé.
- On part en direct à l'administration fiscale à chaque envoi.
- Alors, 1er septembre 2026.
- Mais si on vous reçoit maintenant, c'est parce que tous les experts comptables, notamment dont vous faites partie, commencent à alerter.
- Il faut que, dès le début de l'année, les entreprises s'y soient familiarisées ? Effectivement, l'administration fiscale et l'État s'appuient énormément sur l'ordre des experts comptables pour diffuser la bonne parole auprès des clients qui sont majoritairement liés au cabinet d'expertise.
- Et donc, deux dates à retenir.
- 1er septembre 2026, seules les grandes entreprises type énergéticiens, téléphonie, Orange, Engie, EDF, sans les citer, devront émettre ces factures sous format dématérialisé.
- Mais l'ensemble des entreprises, quelle que soit leur taille, devront les accepter.
- Et ensuite, il y aura une généralisation à l'ensemble des entreprises de France pour émettre les factures sous ce format-là.
- Bon, ça va être progressif.
- Alors, je disais tout à l'heure, ça fait un peu peur.
- Pour ceux qui ont des petites structures, évidemment, parce qu'il faut s'habituer.
- Mais là, pour le coup, on prend en compte ce temps d'habitude.
- Ça veut dire que c'est quand même un petit peu compliqué, Jimmy Lebrigand.
- Vous, vous n'y voyez que du positif ou pas forcément ? Oui, oui.
- Alors, c'est vraiment l'État communique efficacement.
- Et ça a déjà été déployé dans d'autres pays avec les mêmes conclusions, à savoir qu'il y a un renforcement de la compétitivité des entreprises qui est attendu grâce à des gains de dématérialisation qui sont chiffrés pour les entreprises.
- Ça doit simplifier les obligations déclaratives avec, à terme, un pré-remplissage de la TVA, comme pour l'impôt sur le revenu pour les particuliers.
- Ça permet de lutter contre la fraude également.
- Et enfin, il y a une connaissance en temps réel de l'activité des entreprises et donc du pilotage des politiques publiques.
- Donc, pas mal d'objectifs attendus pour l'État, mais aussi des objectifs pour l'administration, enfin pour les entreprises directement, avec une gestion quotidienne facilitée, avec des données en temps réel, un lien de productivité que j'ai déjà cité précédemment.
- Et donc, on estime aussi une amélioration de la trésorerie grâce à un meilleur pilotage.
- Bon, simplification, économie, c'est du tout positif.
- Vous nous le confirmez, Jimmy Lebrigand, je le répète, expert comptable chez Cofif.
- Toutefois, ça a un coût quand même pour les entreprises ? Il faut payer pour accéder au système, pour accéder au terminal ? C'est là où on n'a pas encore de données tout à fait précises, à savoir que le système s'appuie sur des opérateurs privés, donc des plateformes agrées, le nom précis, plateforme agréée.
- Le dispositif initial prévoyait une plateforme publique gratuite, mais un système qui a été abandonné.
- Et donc, pour l'instant, le calendrier se met en place progressivement et donc on n'a pas encore de visibilité sur les offres qui seront proposées par cette centaine de plateformes qui ont été agréées récemment par l'administration.
- Oui, ça tergiverse parce qu'il y a de la prudence.
- On parlait tout à l'heure.
- Avec France Travail, de détournement des données, tout ce qui est informatisé, tout ça, il faut que ce soit sécurisé aussi.
- Tout à fait, qui plus est avec l'environnement cyber très complexe depuis quelques années.
- Juste un mot pour toutes vos équipes.
- Je le rappelle, vous êtes dans le Val d'Oise,...
Transcription générée par IA