Retranscription des premières minutes :
- 14h-16h, Brigitte Lahaye, Sud Radio.
- Bonjour à tous, nous sommes ensemble sur Sud Radio et nous allons passer ces deux heures ensemble.
- Le mois d'octobre est un mois consacré à la prévention du cancer du sein et j'imagine, enfin j'espère, que vous connaissez tous Octobre Rose.
- C'est une campagne qui a démarré dans les années 90 et il est important qu'elle continue à exister cette campagne parce que les chiffres sont là, j'ai regardé un peu, le cancer du sein reste la première cause de décès chez les femmes.
- Mais attention parce que si le cancer est pris à temps, les chances de guérison sont importantes.
- Pour info, il y a environ 60 000 cas diagnostiqués et il y a eu en 2021, je n'ai pas eu les chiffres de l'année dernière, 12 600 décès à cause d'un cancer du sein.
- C'est le dernier chiffre en tout cas que j'ai pu trouver.
- Ce qui fait plus de 85% des femmes qui guérissent.
- Donc on comprend évidemment l'importance du dépistage et c'est tout l'intérêt de Octobre Rose.
- Alors d'autres chiffres me paraissent intéressants et c'est un peu le sujet de l'émission.
- En France, il y a donc 20 000 mastectomies par an pour seulement 6 000 reconstructions mammaires.
- Ce qui montre bien que beaucoup de femmes ne se font pas faire une chirurgie reconstructrice.
- Alors est-ce que c'est un choix ou est-ce que c'est parce qu'il y a beaucoup trop de femmes qui sont en train de faire une chirurgie ? C'est un choix ou est-ce que c'est parce qu'il y a beaucoup trop d'ignorance ? C'est la question que je vais poser dans un instant à mes deux invités.
- Nous sommes avec Christian Jamin que vous connaissez, gynécologue, endocrinologue et qui évidemment pourra nous dire beaucoup de choses, notamment comment palper ses seins pour peut-être tout de suite dépister un cancer.
- Et nous avons également la chance d'être avec Krishna Kouf, chirurgien, cancérologue et plasticien de l'Institut du Sein Paris.
- Et il pourra répondre également à toutes vos questions.
- Si vous avez envie de comprendre à partir de quand on peut faire une reconstruction mammaire, etc.
- Notre numéro c'est le 0 826 300 300.
- Vous pouvez également envoyer un SMS.
- Vous envoyez Brigitte votre message au 7 20 18.
- Christian Jamin, je vous présente d'abord parce que vous êtes un habitué de cette émission.
- Les femmes qui nous écoutent vous connaissent bien.
- Vous êtes gynécologue et endocrinologue.
- Je le sais puisque vous me les avez palpés mes seins.
- Vous palpez les seins de vos patientes.
- Et j'imagine que vous leur conseillez les mammographies récemment, régulièrement.
- Voilà.
- Alors d'abord, je voulais remercier mon compère, Krishna Kouf.
- Que nous accueillons.
- Merci d'être là.
- Et puis, écoutez, oui, quand on parle de médecine de la femme, plus que de gynécologie, je préfère le mot médecine de la femme.
- Le sein fait vraiment partie de nos attentions.
- En effet, il y a de plus en plus de candidats.
- Le cancer du sein, on en rediscutera tout à l'heure.
- Ça touche aussi beaucoup plus les femmes jeunes et les femmes très âgées.
- C'est-à-dire qu'il y a une recrudescence de la mortalité des cancers du sein chez les femmes très âgées.
- Il faudra qu'on en parle.
- Et puis, depuis toujours, on suspecte les hormones d'avoir un rôle dans le cancer du sein ou dans sa promotion.
- Je pense qu'on va en discuter.
- Voilà. Donc, merci de nous avoir invités tous les deux, Brigitte.
- Et puis...
- Merci à vous deux d'être...
- Voilà. Bonjour, Krishna Akouf.
- C'est votre première émission sur Sud Radio, donc on est ravis de vous accueillir.
- Merci.
- Vous avez plusieurs casquettes, mais en tout cas, le cancer du sein, j'ai envie de dire, c'est votre quotidien.
- Oui, je suis chirurgien, je suis cancérologue, je suis plasticien.
- Alors, quand j'ai décidé d'acquérir cette double spécialité, il y a peut-être 30-35 ans, mes maîtres chirurgiens-cancérologues en France me disaient, mais ça n'existe pas.
- D'abord, les cancérologues ont guéri, on enlève les seins.
- Et puis, on verra plus tard.
- Et puis, assez frappé pendant ma formation de toutes ces opérations que je trouvais fort mutilantes, pendant mon internat, je me suis intéressé à la chirurgie...
Transcription générée par IA