Retranscription des premières minutes :
- 14h-16h, Brigitte Lahaye, Sud Radio.
- Puisque Arthur Vernon dirige un club assez libertin, le Suite Paradise.
- Et il pourra nous en parler dans un instant.
- Mais avec lui, on va aussi aborder d'autres pratiques sexuelles qui sont en plein essor.
- Comme le BDSM, qui a aussi pris pas mal d'ampleur, surtout depuis 50 nuances de gré.
- On pourra également évoquer le tantra et le slow sex, qui sont en vogue aussi ces derniers temps.
- Et puis peut-être des pratiques plus dangereuses.
- Mais c'est peut-être bien aussi d'en parler.
- Comme les soirées chemsex, qui malheureusement se multiplient.
- Bref, on va quand même se poser la question.
- Est-ce qu'on a besoin de drogue pour s'éclater sexuellement ? Je ne crois pas.
- Bref, est-ce que c'est un signe de libération sexuelle ? Est-ce que c'est l'influence de la pornographie ? On va en parler avec Arthur Vernon dans un instant.
- Et je vous invite bien sûr, vous, à témoigner en nous appelant au 0826 300 300.
- Vous pouvez également envoyer un SMS.
- Vous envoyez Brigitte au 7 2018.
- Dans la deuxième heure.
- Nous recevrons Stéphane Alix, un journaliste qui continue à nous prouver que la mort n'est qu'un passage.
- Avec son dernier livre, La Preuve.
- Il nous en parlera dans la deuxième heure.
- Arthur Vernon, merci d'être avec nous.
- Alors d'abord, un petit passage par le Suite Paradise.
- Ce bar à fantasmes, comme vous l'appelez, qui est dans le deuxième, mais douze, rue Marie-Stuart.
- Ça marche toujours très bien, je crois.
- C'est un endroit où, de plus en plus, de gens viennent régulièrement ? Oui, effectivement, ça marche très bien.
- On est régulièrement complet.
- Parce qu'à la base, plus qu'un club libertin, en réalité, c'est une salle de spectacles érotiques.
- Donc, on a surtout essentiellement des spectacles érotiques.
- Enfin, il y a effectivement une petite salle de bar.
- On dit bar à fantasmes parce qu'on peut confier justement ces fantasmes.
- Et on a, on va dire, des artistes, on va dire, pluridisciplinaires.
- C'est-à-dire qu'à la fois, ce sont d'excellentes actrices ou chanteuses ou danseuses qui vont être dans les spectacles.
- Qui sont capables d'assurer un spectacle de qualité, un spectacle érotique.
- Mais qui aussi sont à l'écoute des fantasmes de façon à pouvoir éventuellement les réaliser.
- Alors, dans les limites de la loi française, bien sûr.
- C'est-à-dire, il n'y a pas de génitalité.
- Mais il y a plein de fantasmes qu'on peut comme ça réaliser dans des petits boudoirs qui sont appropriés.
- Et donc, c'est vraiment un lieu de spectacles érotiques.
- Mais spectacles, pour les spectacles de 20h30 qui sont interactifs.
- Et là, on peut avoir des libertins ou des personnes qui s'interrogent sur leur intérêt.
- Pour passer le cap du libertinage.
- Plutôt que peut-être que d'aller tout de suite dans un club où on est confronté à une sexualité.
- Alors, dans un club, vous avez deux espaces.
- Un espace par discothèque et puis un espace dix coins câlins où là, il y a une sexualité à laquelle on est immédiatement confronté.
- Bon, éventuellement, nous, on a une proposition un peu intermédiaire.
- Comme c'est un spectacle, on est très safe.
- On est assis sur son siège de spectateur.
- Si on prend un petit bracelet bleu, personne ne va vous ennuyer.
- Vous allez regarder le spectacle érotique et peut-être même voir ce que les autres spectateurs vont faire.
- Ceux qui auront justement choisi un bracelet d'une autre couleur.
- Les jaunes vont pouvoir participer avec un petit peu plus d'interactivité.
- Mais ce ne sera pas trop soft.
- Et les bracelets rouges, pour le coup, eux sont des libertins plus expérimentés qui adorent s'exhiber et qui vont pouvoir aller jusqu'à des vraies interactions sexuelles sur scène, entre eux, comme dans un club libertin.
- Voilà, le suite Paradise, je le sais, vous vous êtes ouvert pendant les fêtes.
- Si vous avez envie, ça peut être une occasion un peu particulière.
- Évidemment, de passer les fêtes.
- Alors, on va aborder différentes sexualités avec vous, Arthur Vernon.
- Et justement, on voit une certaine ouverture quand même.
- Et c'est assez curieux parce qu'en même temps, on a l'impression qu'on a une vraie liberté d'avoir la sexualité qu'on veut.
- Et en même temps, on a l'impression qu'il y a...
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