Les conseillers gouvernementaux, en privé, sont stupéfaits de devoir gérer une telle histoire dès la deuxième semaine de vie du gouvernement Philippe.
Tous les faits s’accumulent et correspondent à ce qu’appelait Édouard Philippe mardi soir "l’exaspération des Français". Les électeurs trancheront, disait le Premier ministre au début de l'affaire. Aujourd’hui, on continue à le soutenir, mais cela gêne considérablement le gouvernement.
Comme si ça ne suffisait pas, le Garde des Sceaux François Bayrou s'est pris les pieds dans le tapis en retweetant le communiqué de défense de Marielle de Sarnez, elle aussi visée par une enquête.
La nouvelle machine gouvernementale n’échappe donc pas à toutes ces tensions. Les ennuis commencent en pleine élection législative et il faudra voir dans quelle mesure cette première crise politique affectera ou pas les électeurs.