Les chiffres communiqués par la fédération française des sociétés d’assurance sont assez affolants. Pas moins de 215 000 déclarations de sinistres ont été enregistrées sur la période, et les assureurs estiment pour l’instant à plus de 430 millions d’euros le montant des indemnités et réparations qu’ils devront financer ou verser à leurs clients. Pas de méprise : cette somme n’est en aucune manière l’estimation du montant des dégâts, c’est simplement le montant des indemnités théoriques. Or, vous le savez bien, il peut y avoir un bel écart entre l’indemnité proposée et le préjudice subi car tout n’est pas indemnisable. Surtout, les assurances prennent toujours en compte un coefficient de vétusté avant de vous proposer une somme.
Si votre toit a percé à cause des orages, l’assurance financera sa réparation. En revanche, si les pluies ont endommagé des vêtements dans une penderie par exemple, l’assureur ne vous les remboursera qu’à 75, 50 voire 25% du prix neuf, et même parfois pas du tout ! C’est pour cette raison que les experts bienveillants disent bien aux assurés sinistrés de tout déclarer, même les choses les plus insignifiantes. Car d’autres dégâts, comme par exemple la perte de papiers administratifs importants comme des fiches de paie, des contrats de travail, très utiles pour reconstituer une carrière, eux, ne sont pas indemnisés...
Bon à savoir : si votre maison ou une résidence secondaire ont subi des dégâts mais que vous ne le savez pas encore, rassurez-vous : les délais très courts pour déclarer un sinistre, trois à cinq jours, ne débutent qu’à partir du moment où l’on en a effectivement connaissance.
Réécoutez en podcast l’édito de Jean-Baptiste Giraud dans le Grand Matin Sud Radio