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"No chance", quand Macron affirme qu'il ne reculera devant aucune réforme

Emmanuel Macron l'affirme, il ne reculera devant aucune réforme et le nouveau cycle de discussions à venir avec les syndicats s'inscrit paradoxalement dans cette volonté, car celui-ci était prévu au calendrier depuis le début. Précisions de Michaël Darmon.

"No chance", quand Macron affirme qu'il ne reculera devant aucune réforme

Aujourd'hui devait se tenir la 70e réunion de concertations entre les syndicats et le gouvernement mais les premiers ne veulent pas s'y rendre. Ils demandent depuis plusieurs jours à être reçu par le chef du gouvernement. Ils le seront le 7 mai, mais ça n'a rien à voir ! En réalité, il faut savoir qu'un nouveau cycle de discussions va démarrer, piloté cette fois par Édouard Philippe, sur la question de la dette. C'était prévu depuis le début !

Ce n'est donc pas une une mise à l'écart de la ministre des transports, Elizabeth Borne, comme le plastronnent les syndicats qui ont compris, qui lisent le calendrier et qui, depuis quelques jours, réclament donc d'être reçus par Édouard Philippe alors qu'ils savent qu'ils vont l'être. C'est une manipulation assez intéressante. Un nouveau cycle va donc s'ouvrir sur les modalités de la dette, alors que la loi sur le statut des cheminots est en train d'être adoptée et que le nombre de grévistes décroit.

C'est ce fameux "no chance" - comprenez "pas question de reculer sur les réformes" - martelé par Emmanuel Macron lors d'une interview accordée au média américain Fox News. Ce "No chance" est aussi en action ailleurs. La consigne est ainsi passée pour les universités : au 1er mai, aucune faculté ne devra être occupée. Pas question, pour l'exécutif, de laisser la moindre possibilité de comparer avec la situation d'il y a 50 ans avec mai 68. C'est toujours sur cette notion de l'autorité du travail que le président Macron veut continuer de convaincre les Français du bien fondé de sa politique. À ses yeux, il faut que le calme revienne, d'autant plus qu'il va désormais souvent partir à l'étranger et il n'est pas question pour lui de commenter, depuis de lointaines contrées, des situations de conflit et de pagaille sur le territoire national.

Bref, pas question de brouiller le message : la première année d'Emmanuel Macron au pouvoir ne doit pas rimer avec foutoir.

 

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