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Neymar insupportable, Japon admirable, Belgique létale

Comme tous les jours pendant la Coupe du monde de football en Russie, notre consultant Sud Radio Pascal Dupraz nous livre son analyse. Ce mardi, retour sur les huitièmes de finale Brésil-Mexique et Japon-Belgique.

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Le Brésil est extrêmement équilibré, pragmatique et défend très bien. Il n’a pris qu’un but, contre la Suisse lors du premier match. Autour de Thiago Silva, ce Brésil est impressionnant et attaque toujours de manière rationnelle avec Neymar à gauche mais aussi Willian à droite, excellent hier. Petit bémol concernant Neymar, qui revient en forme : il est insupportable. À chaque fois qu’il subit une faute, on a l’impression qu’on lui a cassé les deux jambes en même temps. Je pense sincèrement qu’il en rajoute, mais son jeu est fait de dribbles et d’élimination. Fatalement, on fait des fautes sur lui lorsqu’on défend… On ne va quand même pas le laisser jouer puisque c’est l’un des meilleurs joueurs du monde. Il y a une autre chose qu’il devrait comprendre, c’est que tous ses faits et gestes sont disséqués et que les caméras agissent comme des loupes. Quand Neymar triche et simule, toute la planète le voit. Il est regrettable que le corps arbitral fasse preuve de mansuétude. Je pense que pour simulation, il pourrait recevoir quelques cartons jaunes… Il est incontestable que c’est un joueur fabuleux, qui fait venir les foules au stade, qui permet bien souvent de voir des spectacles exceptionnels. Cela dit, le foot est un sport où l’on se doit d’être toujours fair-play.

Avant de parler des Diables Rouges de la Belgique, j’aimerais parler des Nippons et dire que cette équipe du Japon a vraiment livré un match exceptionnel. Ils courent ensemble, effectuent un pressing de tous les instants, sur tout le terrain. C’est une équipe en progrès, et il faut saluer là le travail de Vahid Halilhodzic qui a brillamment qualifié le Japon mais qui s’est fait remercier juste avant le Mondial. Les Japonais étaient excellents, mais malheureusement naïfs puisqu’ils encaissent trois buts en continuant à attaquer alors qu’en fermant les espaces, les Belges auraient été vraiment en difficulté.

La puissance de feu des Belges s’est, elle, encore exprimée. Les Belges marquent toujours et sont agréables à suivre. Cela faisait 52 ans qu’une équipe menée 2-0 n’avait pas réussi à se qualifier dans une Coupe du monde. Le dernier but au bout du bout du temps additionnel arrive après un contre rapide incroyable. La Belgique contre le Brésil en quart de finale ? On en salive déjà, notamment en vue d'une éventuelle demi-finale contre la France.

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