Écoutez Patrick au cours des trois premiers mois de l’année pas moins de 25 milliards d’euros ont été dépensés sur Internet en France.
Ce chiffre recoupe tout type de transactions, qu’il s’agisse des achats de billets de train ou des ventes de vêtements d’occasion sur des sites ad hoc
Alors que le commerce physique a beaucoup souffert au premier trimestre des gilets jaunes, le commerce en ligne a progressé de 11,9 %. Pour vous montrer l’ampleur de ce phénomène cela a représenté 407 millions de transactions, soit plus de 180.000 transactions chaque heure. Et la part prise par les smartphones dans ces achats en ligne progresse
deux fois plus vite. Si bien que maintenant une opération d’achat en ligne sur trois est faite sur un simple clavier de smartphone dans le métro ou depuis son canapé. Et cette tendance va s’amplifier d’après vous ?
C’est surtout d’après tous les acteurs du e-commerce qui déploient beaucoup de moyens pour aller chercher plus de clients sur internet. En fait plusieurs raisons convergent pour alimenter cette tendance fortement haussière.
D’abord, le nombre de nouveaux cyber-acheteurs croit de 1,5 million par an. Or il y a au total près de 40 millions de consommateurs en France. Ensuite ces cyberacheteurs deviennent addict : ils ont effectué 12,7 achats en ligne ce trimestre, contre 10,7 achats pour le premier trimestre 2018. Enfin parce que l’on assiste à une banalisation du commerce en ligne. C’est-à-dire que les français n’ont plus peur de payer par internet.
Il faut dire que les moyens de paiement ont été largement sécurisés et les smartphones ont intégré eux aussi de nouveaux systèmes de codage. Du coup comme c’est le cas en économie : le succès appelle le succès et le business crée de nouveaux business. Si bien qu’au cours du premier trimestre on a enregistré une croissance de près de 16 % du nombre de sites marchands actifs. Seule ombre au tableau : c’est un site américain qui arrive en tête du commerce en ligne en France : Amazon naturellement Mais il est suivi de près par deux gros acteurs français qui progressent vite : Cdiscount, filiale de Casino et Fnac.com. L’honneur est donc sauf !