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À 48h des soldes d'été, les commerçants des centres-villes croisent les doigts

Traversant une période délicate, les commerçants des centres-villes attendent beaucoup des soldes d'été qui démarrent dans 48h. Précisions de Jean-Baptiste Giraud.

commerce centre ville
Le secteur de l'habillement a fortement souffert pendant ces confinements à répétition. (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

À 48h des soldes d’été qui débutent mercredi, nombre de commerçants de centre-ville croisent les doigts : leurs affaires ont été plutôt mauvaises depuis le début de l’année et ils espèrent se refaire un peu de trésorerie.

Pourquoi les temps sont durs pour eux ? Ce n’est pas un phénomène très nouveau et cela fait maintenant une bonne dizaine d’années que ça dure. Dans les rues les plus commerçantes des grandes villes françaises, le chiffre d’affaires moyen baisse, lentement mais sûrement, en fonction des commerces. Un temps, on a pensé que c’était la crise, puis on a incriminé le e commerce, mais cela n’explique pas tout. Cette année, par exemple, le responsable désigné de la baisse de fréquentation des magasins de chaînes, dans les quartiers ou rues commerçantes, c’est la météo morose car on l'oublie un peu, mais on a eu un temps maussade sur une large partie du pays pendant parfois des jours de suite quand ce n’était pas des semaines.

Ce n’est toutefois pas la seule explication. D’après une étude de la Fédération du commerce spécialisé, la grève SNCF est mise en cause. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’une part significative des clients des quartiers et rues commerçantes dans les grandes villes, mais aussi dans les villes de taille moyenne, viennent des petites villes ou villages aux alentours. Et certains certains de ces clients viennent faire du shopping ou simplement flâner à la ville le week-end, en train. C’est le cas notamment des jeunes sans voiture qui profitent d’offres promotionnelles mises en place par les conseils régionaux notamment, qui leur permettent de voyager le week-end gratuitement ou pour 1 euro avec le TER. Évidemment, quand la grève tombait un week-end ou à cheval sur un week-end, cela faisait des clients en moins.

Vous ne serez pas étonné d’apprendre que c’est le secteur de l’habillement qui a le plus souffert ces derniers mois. Là, pour le coup, c’est clairement la météo qui est responsable. La baisse du chiffre d’affaires des magasins de vêtements et chaussures est de 5 % depuis le début de l’année, c’est énorme ! Elle a été particulièrement impressionnante en mai tout simplement parce qu’il n’y a pas eu de printemps. Les petites robes de printemps et tout ce qui va avec sont restées sur les cintres.. 

Conséquence : attendez-vous a des remises canon sur certaines produits dès mercredi.

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