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Vacances de la Toussaint : les hôtels voient rouge

Alors que la pénurie d'essence a entraîné des annulations en chaîne, comment vont se passer les vacances de la Toussaint pour les hôteliers ?

Toussaint
Du beau temps, mais moins de touristes pour les vacances de Toussaint. (AFP)

Faux départ pour les vacances de la Toussaint ? Avec la pénurie d’essence, nombreux sont les vacanciers à avoir annulé leurs réservations.

Toussaint : beaucoup d'annulations

L’hôtellerie accuse le coup, même si un Français sur trois part en vacances à la Toussaint, ou retrouve ses origines familiales. "Chez nous, les réservations tardent à arriver par rapport à l’année dernière, constate Constantin Juhasz, directeur de la Villa du Moulleau. Nous avons des annulations, notamment à cause de la pénurie d’essence. Mais on ne perd pas espoir. Il va faire beau pendant les vacances scolaires, on les attend."

"Nous avons eu énormément de coups de fil pour annuler, confirme Brice Sannac, président de l’Umih 66. Depuis hier matin et le déblocage de quelques raffineries, on commence à avoir un taux d’annulation inférieur au taux de réservation. On voit bien que la mobilité est au coeur de ce tourisme de proximité."

 

Double peine pour les hôteliers

Du côté du bassin d’Arcachon, les hôtels ont besoin de se refaire une santé après un été d’incendies ? "Exactement, cela nous a bien impactés cet été, confirme Constantin Juhasz, directeur de la Villa du Moulleau. Il ne faut pas hésiter à venir et profiter d’endroits magnifiques. On peut arriver de Paris en TGV directement sur Arcachon. Ce n’est pas très écologique, mais on peut aussi venir en avion. Il n’y a pas beaucoup de pénuries d’essence dans notre région. À cette période, nous avons un peu tout le monde, autant d’étrangers que de Français, beaucoup de Parisiens, mais de plus en plus de locaux."

La situation est compliquée pour certains hôteliers et restaurateurs, après la période de pandémie, à laquelle a succédé une pénurie de personnel. "Nous avons un peu la double peine, estime Brice Sannac, Président de l’Umih 66. On doit continuer à rembourser la dette Covid. On paie le PGE tous les mois depuis avril. Nous avons eu 19.000 dépôts de bilan au niveau national, notre profession est la première à déposer le bilan. À cela s’ajoute une augmentation des charges sur les salaires, vu que l’on a consenti une hausse de 16%. Le prix de l’énergie flambe, la hausse des prix des matières premières ne peut pas être entièrement répercutée pour le client."

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