L’inflation, autrement dit la hausse des prix à la consommation, a fait un bond inattendu le mois dernier avec pour conséquence de porter le chiffre de l'inflation en rythme annuel à 2%.
Ce niveau n'avait plus été atteint depuis 2012 mais surtout, on craint que la flambée continue. La poussée de fièvre pourrait atteindre 2,2 ou 2,4 % dans les prochains mois, en rythme annuel toujours.
Vous ne serez pas étonné d'apprendre que la hausse des prix du carburant, mais aussi du fuel et du gaz domestique sont pour une large part responsables de cette augmentation.
Faut il s'en inquiéter ? La réponse est oui car qui dit prix en hausse, dit pouvoir d'achat en baisse. Les Français vont le sentir passer rapidement dans leurs comptes, dès les prochains mois, et déjà, dès l’été quand l'explosion du prix des carburants et l'augmentation des tarifs des péages auront grévé leur budget vacances.
En revanche, il y a tout de même quelques millions de Français qui sont en droit de se réjouir d'un redémarrage de l’inflation, ce sont ceux qui se sont endettés à des taux canons ces derniers mois ou ces dernières années, que ce soit les crédits immobiliers - souscrits parfois à 1,5, ou 1,8 % - ou même des crédits à la consommation, parfois consentis à seulement 2 ou 2,5 %,. Un redémarrage de l'inflation signifie, pour ces derniers, que leur crédit ne leur coûte plus rien, à condition toutefois que les salaires suivent et augmentent à leur tour, au moins au même rythme que l'inflation.
Attention ! Si le retour de l'inflation se confirme, les taux des crédits risquent de grimper rapidement. Il faut donc verrouiller maintenant les propositions qui vous ont été faites.
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