Le trafic de drogue, la prostitution, tout ça, c’est dépassé pour les criminels ! Le business rentable, désormais, c’est sur Internet qu’il se trouve.
Et pas qu’un peu puisque la dernière estimation, en valeur, de la cybercriminalité, l'estime à pas moins de 600 milliards de dollars, à la louche 550 milliards d'euros. Ceci représente un peu moins de 1% du PIB mondial, c'est à dire de la richesse produite dans le monde en 1 an.
Ce chiffre, calculé par le centre stratégique des études internationales et la société de sécurité informatique Mc Afee, est tellement énorme et inattendu que les analystes qui l'ont trouvé ont déclaré avoir refait les comptes plusieurs fois.
Pourquoi le cybercrime atteint-il un tel montant ? Tout simplement parce que les attaques informatiques avec demande de rançon à la clef ont explosé l'an dernier. Des dizaines de millions d'ordinateurs d'entreprises, ou de particuliers, ont été piratés et bloqués. Les pirates réclamant des sommes élevées, parfois 500 ou 1 000 dollars par ordinateur, pour les débloquer à distance.
Par ailleurs, avec l'essor des monnaies électroniques, autrement appelées cryptomonnaies, comme le bitcoin, le nombre de casses informatiques, de casses virtuels, à lui aussi explosé. Enfin, on vole aussi beaucoup de documents et de données confidentielles, qui sont, soit revendus à celui qui a été volé, soit à un concurrent.
Personne ne sera étonné d'apprendre que les champions de la cybercriminalité opèrent depuis la Russie, d'où proviennent une majorité d'attaques. Le pays compte en effet des bandes de hackeurs, de pirates informatiques, parfaitement organisées et relativement peu inquiétées par les autorités, parce qu'elles agissent en Occident, ce qui ne serait pas pour déplaire au pouvoir en place.
Et puis, en deuxième position, là aussi pour des raisons politiques connues, on trouve la Corée du Nord bien sûr, où, les pirates informatiques sont tout bonnement des militaires, formés dans des écoles spécialisées. Leur mission consiste notamment à voler des bitcoins, et autres monnaies virtuelles, afin de financer le pays.
On trouve aussi des pirates en quantité au Brésil, en Inde, ou encore au Vietnam...
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