Tout d’abord sachez écouter sans interrompre. Peu de gens savent faire ça et c’est bien dommage car se confier à une personne dotée d’une réelle écoute, c’est déjà un soulagement. Ensuite, ne sous-estimez jamais sa douleur. Les phrases du type « y’a des choses plus graves », « une de perdue dix de retrouvées », c’est nul. Évidemment cela traduit bien souvent votre malaise et votre incapacité à trouver les mots pour réconforter. Seulement votre ami.e croira plutôt que vous ne faites pas preuve d’empathie. La personne risquera alors de se renfermer sur elle-même. Donc vous n’aurez pas aidé, vous l’aurez juste renvoyé.e dans son silence et sa solitude.
Tristesse ou colère : essayez d’être synchrone avec ses émotions
Votre ami est triste ? Consolez-le. Il est fâché ? N’essayez pas de le calmer et ne le forcez pas à se divertir. Cela amène un troisième point important : pas de conseils type « moi à ta place… » ou pire « je te l’avais bien dit ». Que pensez-vous que cela donnera comme résultat ? C’est nier l’émotion de l’autre que de lui proposer de regarder la situation à travers votre prisme. Soyez patient.e et vigilant.e. Surtout si lui ou elle vous paraît déprimé.e !
En revanche n’hésitez pas à lui conseiller d’aller voir quelqu’un s’il vous abreuve du même discours trop longtemps. Car être un.e ami.e confident.e peut s’avérer utile un moment mais ensuite cela peut empêcher de vraiment avancer. Ce n’est jamais bon d’être en boucle.
Brigitte Lahaie