Pour Tom Benoit, il faut créer une commission qui identifierait les dépenses inutiles pour le pays.
Tom Benoit : "Une SARL nationaliste pour favoriser les jeunes Français non-héritiers qui entreprennent"
Comme le fait remarquer Tom Benoit, le gouvernement est encore allé à l’encontre de sa propre promesse de ne pas augmenter les impôts. "Si on arrive devant les Français en disant : ‘Bon, vous avez promis qu'il n'y aurait pas d'augmentation d'impôts’. C'est tout de même ce qu'avait annoncé Bruno Le Maire. Et je disais l'année passée même à votre micro que ça ne serait pas le cas et qu'il y aurait des augmentations d'impôts dans l'intervalle. Vous dites aujourd'hui : ‘Oui, il va y en avoir’. Mais que la semaine passée, ce même Monsieur Macron auquel vous faisiez référence organisait une sauterie aux Champs Élysées, qui coûte sa petite fortune, ça peut être très mal accueilli auprès des Français. Donc, si vous avez une commission qui table réellement sur les économies, c'est-à-dire de ce qui ne sert pas, de ce qui n'est pas utile pour la nation, de ce qui n'est pas utile pour le pays… là vous pouvez faire avancer les choses", a déclaré Tom Benoit.
Tom Benoit avance aussi l’idée de création d’une SARL nationaliste. "Vous pouvez également envisager la création d’une SARL nationaliste, c'est-à-dire qui permet de réduire considérablement, par exemple à 10% l'impôt sur les sociétés… Cette SARL nationaliste va favoriser les jeunes Français non-héritiers qui entreprennent. Ils auront des prélèvements, ils auront la TVA à 20% et ils auront par contre seulement 10% d'IS et 5% sur les dividendes. Cette SARL nationaliste va favoriser également les entreprises qui font, disons, plus de 80% de leur chiffre d'affaires avec des chaînes courtes de production et de consommation."
"Jamais autant de biens publics n’ont été cédés que cette dernière année"
Tom Benoit a aussi évoqué la proposition de Mario Draghi de créer un mécanisme d’emprunt européen. "La réalité, c'est que nous avons déjà ces 3.100 milliards de dette, majoritairement extérieure. Nous sommes, comme beaucoup de pays européens, surendettés. Et le plan qui est actuellement déployé est de se surendetter à l'échelle européenne. C'est l'objet du rapport de Mario Draghi qui a été rendu la semaine passée : 400 pages, 170 propositions, qui ne sont pas des propositions. Elles ont pour objet de convaincre les nations, les États-nations, de mutualiser leurs dettes. Endettons-nous, mais surtout comme un seul homme. Ça veut dire qu'on va émettre de la dette euro, ça ne va plus être de la dette libellée en euro qui sera la dette de la France, la dette de l'Allemagne… ça va être une énorme dette euro. On va créer un collatéral qui sera probablement l'épargne privée, peut être également les biens publics.
Je rappelle au passage que jamais autant de biens publics n’ont été cédés que cette dernière année, qui battait déjà un record par rapport à l'année précédente. Bilan là aussi de Monsieur Bruno Le Maire, ancien ministre des Finances. Il a quand même un nom et une responsabilité. Et le plan est celui-ci : Monsieur Barnier ou Monsieur Moscovici semble en quelque sorte apercevoir pour la première fois l'aspect dramatique de la situation et donc se réveiller un petit peu. Mais le drame ne suffit pas. La réalité, c'est de dire : ‘Est-ce que vous attaquez ? Est-ce que vous donnez votre feu vert en votre aval pour que l'on trouve une solution en reprenant la main sur notre endettement et que l'on crée une vraie commission des dépenses et des réductions des dépenses nationaliste ?’."
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