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La pollution "va nous habiter et nous préoccuper tous les jours"

Tom Connan, auteur de Pollution, aux éditions Albin Michel, était l'invité de “Bercoff dans tous ses états".

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Tom Connan, invité de Philippe David dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.

"J’aime bien l’actu, la politique, la philosophie, l’économie, etc", explique Tom Connan. "Effectivement, j’aime bien teinter mes romans de choses qui se passent, de thèmes vraiment contemporains. Je ne pourrais pas écrire sur les Étrusques ou les pyramides d’Egypte, tout simplement parce que ce n’est pas mon monde. J’aime bien parler de ce qu'il se passe, de ce qui me concerne, ce qui concerne ma génération, mon pays".

Son premier roman, "Radical, c’était déjà un sujet contemporain et un sujet de société". "Pollution, c’était le terme le plus simple, le plus basique, le plus évident et qui en même temps marche aussi en anglais. J’aime bien ces idées de pouvoir circuler comme ça entre les langues. Cela permet de communiquer assez facilement sans pour autant travestir et modifier la langue qui est ma langue maternelle, le français", explique Tom Connan au micro de Sud Radio.

 

"Le point central, c’est la pollution"

"Pourquoi Pollution ? Je me suis rendu compte que c’était le sujet central depuis plusieurs années", juge Tom Connan. "En ce moment, on parle beaucoup de la guerre mais fondamentalement, le nouveau thème qui va occuper une grande partie des médias, de l’actualité et de la politique à proprement parler dans les prochaines décennies, c’est les questions environnementales. Il va s’agir du climat, de la planète, de la destruction de l’environnement. Le point central, c’est la pollution. C’est les gaz à effet de serre, c’est le mode de vie, c’est les logements, c’est les transports, etc. On est dedans en permanence. Cela va nous habiter et nous préoccuper tous les jours", explique-t-il.

"Je ne sais pas si tout le monde aime sortir de sa zone de confort mais moi j’aime énormément", explique l’auteur de Pollution. "J’ai grandi dans un certain milieu en banlieue ouest de Paris. Après j’ai fait des études, j’étais dans le quartier latin à HEC. J’aime bien visiter des mondes différents sur un plan social, sur un plan culturel, etc. C’est aussi sans doute pour nourrir aussi mes romans".

 

"Pour voyager, il ne faut pas forcément aller dans un autre pays"

"Les gens, parfois, quand ils me rencontrent, ils savent au bout d’un moment, c’est ce que je leur dis quand on commence à développer des relations amicales, qu'à un moment donné, si on continue cette relation, ils se retrouveront sans doute dans un livre", explique Tom Connan. "J’adore le choc des cultures et rencontrer toujours, élargir le champ des possibles. C’est une curiosité élémentaire. Je pense que tout le monde le fait. Moi, j’essaie de le faire de façon assez systématique, en prenant des notes et en allant dans des zones où précisément je n’y connais rien".

"Pour voyager, vous n’allez pas forcément dans un autre pays. Je suis de ceux qui considèrent que pour voyager, vous pouvez très bien aller dans une rue à quelques minutes de chez vous. Vous pouvez rencontrer là des gens qui vivent dans un environnement, une culture, etc. qui peut être extrêmement différente de la vôtre", explique-t-il. "Pas besoin d’aller en Australie pour changer de mode de vie. Il y a un snobisme consistant à dire qu’il faut partir à l’autre bout du monde pour voyager. C’est faux. Il suffit d’aller dans une ville différente, avec des gens et des mœurs différents, vous voyagez de façon incroyable. Vous pouvez raconter des livres entiers là-dessus", juge-t-il.

 

Cliquez ici pour écouter l’invité d’André Bercoff dans son intégralité en podcast.

Retrouvez “Le face à face” d’André Bercoff chaque jour à 12h dans Bercoff dans tous ses états Sud Radio.

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