"Vive la France libre dans l’honneur et dans l’indépendance". Voici ce que déclarait le général de Gaulle il y a 85 ans, lors de l’appel du 18 juin. Où en est la France aujourd’hui ? Réponse avec Claude Janvier.
Faire de la France un protectorat américain
"Quelque chose est pourri dans le royaume de France" peut-on lire sur la couverture du dernier livre de Claude Janvier. Des mots repris à Shakespeare. L’illustration d’un abandon français ? Oui pour son auteur. "Ce magistral discours du général de Gaulle mérite d’être souligné. 85 ans en arrière, c’est aussi le début où Washington prend secrètement contact avec le gouvernement de Vichy pour établir un protectorat en France et mêmes dans les pays européens. Les Américains sont donc arrivés à la fin de la guerre avec des valises de fausse monnaie" explique Claude Janvier sur Sud Radio.
"Derrière la Libération, il y a toujours eu cette idée d’établir un protectorat : s’établir en France et en Europe pour piller les richesses industrielles et commerciales. Le général de Gaulle, arrivant au pouvoir, a expliqué aux Américains qu’il était hors de question d’établir un protectorat. Et en enfonçant le clou en 1966 en sortant de l’OTAN. Ce qu’il faut souligner, c’est que de Gaulle a été le seul président non atlantiste de la France" ajoute-t-il.
La spirale descendante du pillage industriel et commercial
"Depuis le départ de Jacques Chirac, on a eu le triumvirat infernal, Sarkozy, Hollande et Macron. Et on a pris un tour de clé dans cette spirale descendante. Le grand problème c’est le pillage, qui se fait de tout un tas de façons qui ne sont pas forcément visibles. Concrètement et par exemple : toutes les données personnelles des hauts cadres des sociétés du CAC40 partent directement chez Microsoft pour être analysées et répertoriées" cite également Claude Janvier.
"Nos technologies ont été vendues. C’est l’abandon de la France par nos dirigeants, par l’establishment français. Le PDG de BlackRock n’était jamais venu en France avant Emmanuel Macron en 2017. Depuis, il est venu entre quinze et vingt fois. Et il pèse 10.000 milliards d’actifs. Nous avons une ingérence étrangère de la plus haute finance internationale" conclut Claude Janvier. On n’est plus chez nous.
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