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Élection en Argentine : "un tremblement de terre politique", estime l'historien Benoît Pellistrandi

Par Justine Houllé

Invité d'André Bercoff dans Bercoff dans tous ses états, Benoît Pellistrandi est revenu ce lundi sur l'élection de Javier Milei en Argentine. Pour cet historien, une seule réaction face à cette victoire : "c'est un tremblement de terre politique" ! "C'est une nuit historique pour l'Argentine. C'en est fini du modèle appauvrissant de la caste, aujourd'hui nous […]

Invité d'André Bercoff dans Bercoff dans tous ses états, Benoît Pellistrandi est revenu ce lundi sur l'élection de Javier Milei en Argentine. Pour cet historien, une seule réaction face à cette victoire : "c'est un tremblement de terre politique" !

"C'est une nuit historique pour l'Argentine. C'en est fini du modèle appauvrissant de la caste, aujourd'hui nous adoptons le modèle de la liberté, pour redevenir une puissance mondiale". Tels furent les premiers mots de Javier Milei, élu dimanche président de l'Argentine avec plus de 55% des voix. Considéré comme une personnalité "anti-système" par certains, ultralibéral par d'autres, pour l'historien Benoît Pellistrandi, cette victoire est loin d'être anodine.

 

"Un tremblement de terre politique"

Cette victoire est comparable à un "tremblement de terre politique", surtout en Argentine où "la participation" aux élections est "obligatoire", explique Benoît Pellistrandi. L'occasion, pour cet historien, de rappeler "qu'il y a un siècle, l'Argentine était la 6ème ou 7ème puissance économique mondiale". Aujourd'hui, sous fond d'inflation, d'endettement, de "corruption et de clientélisme", l'accession de Javier Milei à la présidence apparaît alors comme une "rupture dans l'histoire électorale" de l'Argentine.

 

"Une météorite apparue dans le ciel politique argentin"

"Invraisemblable, une météorite apparue dans le ciel politique argentin, qui a cassé tous les codes" : tel est le portrait de Javier Milei dressé par l'historien. Celui qui se considère comme "anarcho-capitaliste" "a capitalisé un vote de colère", selon Benoît Pellistrandi. Mais sur quoi va aboutir ce succès électoral ?

 

Vers "La dollarisation de l'économie argentine et la suppression de la Banque centrale" ?

Pour Benoît Pellistrandi, difficile à dire, d'autant plus qu'aux élections législatives, Javier Milei a obtenu un groupe parlementaire "qui ne représente que 15% du Parlement". Une coalition avec la droite traditionnelle pourrait donc être envisagée, selon l'historien spécialiste de l'Espagne. La question reste seulement de savoir si tout le monde parviendra à se mettre d'accord... 

 

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