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Charles Prats : "Je ne qualifiais pas les Gilets jaunes de peste"

Charles Prats, vice-président de l'Association professionnelle des magistrats et secrétaire national de l'UDI, était l'invité de "Bercoff dans tous ses états".

Charles Prats, invité d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio
Charles Prats, invité d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio

Charles Prats a écopé d’une sanction disciplinaire pour une série de tweets.

 

Charles Prats : "J’ai effectivement été sanctionné par le Conseil supérieur de la magistrature d’une mutation d’office"

En mars 2019, Charles Prats appelait sur Twitter à arrêter "de parler de Gilets jaunes" et ajoutait : "Osez nommer la peste noire qui sévit dans nos rues tous les samedis : extrême gauche, antifas, blackblocks. Et nos services les connaissent, il serait grand temps de les stopper, policièrement et judiciairement". Le 27 octobre 2020, il fustigeait cette fois "le totalitarisme climatique (qui) vous poursuivra jusque dans la mort", dans un tweet accompagné du hashtag "Khmers Verts" et d’un émoji de personnage vomissant. Selon le Conseil supérieur de la magistrature, ces messages "caractérisent, par les termes employés sans la moindre nuance, un manquement à ses obligations de réserve, de prudence et de délicatesse". Ses prises de position sur les Gilets jaunes ont également "pu faire naître un doute quant à sa neutralité".

 


"J’ai effectivement été sanctionné par le Conseil supérieur de la magistrature d’une mutation d’office pour avoir fait trois tweets en 2019 sur les black blocks et les antifas où je condamnais un incendie criminel lors d’une manifestation des Gilets jaunes à Paris. Je ne qualifiais pas les Gilets jaunes de peste, la presse s’est un petit peu trompée", a commenté Charles Prats.

"Apparemment, c’était quelque chose qu’il ne fallait pas dire"

"Le troisième tweet qui m’a été reproché, c’était une illustration d’un article du Monde en 2020 où le journaliste du Monde expliquait que si on se faisait enterrer, ça émettait 4 fois plus de CO2 que si on se faisait incinérer, et qu’il fallait donc inciter les gens à ne pas se faire enterrer. Dans ce tweet j’expliquais donc que le totalitarisme climatique me suivrait jusqu’au cimetière, jusqu’à la mort. Apparemment, c’était quelque chose qu’il ne fallait pas dire.

 


Et, dernière chose, le Conseil supérieur de la magistrature a considéré que j’étais souvent très en retard à mes audiences. En réalité, il s’agissait des audiences de psychiatrie. Vous savez, les juges doivent être saisis pour autoriser ou pas les hospitalisations psychiatriques, la continuation. Et je laissais toujours 30 à 40 minutes aux avocats pour rencontrer les patients, discuter avec eux et éventuellement rédiger leurs conclusions s’ils voyaient des problèmes de droit. Et donc ce délai que je laissais aux avocats pour faire leur travail le mieux possible m’a été reproché. Ensuite, Éric Dupont-Moretti, qui me poursuivait, me reprochait de ne pas travailler suffisamment mes dossiers, de mal parler aux gens pendant les audiences", a poursuivi Charles Prats.


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Retrouvez “Le face à face” d’André Bercoff chaque jour à 12h30 dans "Bercoff dans tous ses états" Sud Radio.

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