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Le Proche-Orient, à l'aube de l'embrasement ?

Le Proche-Orient est-il à l’aube d’un embrasement général ? Pour en parler, le hénéral François Chauvancy, consultant géopolitique et rédacteur en chef de la revue Défense de l’Union-IHEDN, était l’invité d’Alexis Poulin vendredi 27 septembre sur Sud Radio.

Le général François Chauvancy, sur le Proche-Orient, invité d’Alexis Poulin dans "Poulin sans réserve” sur Sud Radio.
Le général François Chauvancy, sur le Proche-Orient, invité d’Alexis Poulin dans "Poulin sans réserve” sur Sud Radio.


Au Proche-Orient, c’est désormais le Hezbollah qui est dans le collimateur d’Israël. La diplomatie française a essayé de calmer le jeu. Côté israélien, on ne répond pas aux appels au cessez-le-feu. Y-a-t-il un risque d’escalade ? 


Proche-Orient : "aucun belligérant ne veut faire d’effort"

"Dans la mesure où aucun belligérant ne veut faire d’effort pour empêcher une extension du conflit, le risque existe" explique le général François Chauvancy. Au Liban, Israël a décidé d’affaiblir durablement le Hezbollah, qui n’a pas compris qu’il fallait arrêter d’agresser Israël. Outre l’affaire des pagers et des talkies-walkies, les opérations israéliennes revêtent aujourd’hui un caractère plus conventionnel avec des bombardements destinés à affaiblir les forces du Hezbollah.

"Il y a un engrenage, local, militaire, où Israël a décidé d’éradiquer le Hezbollah et de le repousser au nord du Litani, qui est un fleuve-frontière naturelle. Pourquoi faire ? Pour permettre aux 70.000 déplacés israéliens de rejoindre leur maison sans être sous les coups répétés du Hezbollah qui tire par roquettes et missiles" ajoute le général Chauvancy au micro d’Alexis Poulin sur Sud Radio.


Deux fronts militaires pour Israël

En résumé, Israël est en train d’ouvrir un nouveau front militaire, après celui engagé face au Hamas à Gaza. Au risque de s’épuiser ? Tsahal manque aujourd’hui de recrues et réfléchit même à enrôler les demandeurs d’asile africains. "Il y a déjà un risque économique. La guerre coûte très cher en milliards de dollars. On verra si les Américains continuent de financer cette guerre de manière indirecte. Mais il y a également le front de la Cisjordanie. Il y a même trois fronts aujourd’hui" précise le général Chauvancy.

"On se rend compte quand même, depuis le 7 octobre, que ces trois fronts sont assez distendus. Il n’y a pas de cohérence dans l’opposition armée à Israël. Les oppositions sont dispersées. Et Israël a choisi de frapper le Hezbollah au Nord car il pouvait être un facteur de cohésion de l’action militaire" conclut le général Chauvancy.

Cliquez ici pour écouter l’invité d’Alexis Poulin dans son intégralité en podcast.

Retrouvez l’invité d’Alexis Poulin chaque vendredi à 13h dans “Poulin sans réserve” sur Sud Radio.
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